Commentaire critique et explicatif
Actes 21:40
Et quand il lui eut donné la licence, Paul se tint sur l'escalier et fit signe de la main au peuple. Et quand il y eut un grand silence, il leur parla en hébreu, en disant:
Et quand il lui eut donné la licence, Paul se tint sur l'escalier et fit signe de la main au peuple. «Quel spectacle plus noble (s'écrie Chrysostome, ou quelque autre en son nom, cité par Hackett) que celui de Paul en ce moment! Il se tenait là, lié par deux chaînes, prêt à défendre le peuple. Le commandant romain est assis à côté, pour faire respecter l'ordre par sa présence. Une population enragée le regarde d'en bas. Pourtant, au milieu de tant de dangers, comme il est maître de lui, comme il est tranquille!
Et quand il y a eu un grand silence - les gens ont été impressionnés par la permission qui lui a été donnée par le commandant, et le voyant assis en tant qu'auditeur,
Il leur a parlé en hébreu - the Syro-Chaldaic, the vernacular tongue of the Palestine Jews since the captivity. Remarques:
(1) On remarquera que les prédictions de souffrances imminentes, en relation avec cette visite de l'apôtre à Jérusalem, devinrent non seulement plus fréquentes mais de plus en plus claires à mesure que le moment de leur accomplissement se rapprochait. Il en était de même des prédictions de l'Ancien Testament sur la première apparition de notre Seigneur dans la chair, et de ses propres prédictions sur ses dernières souffrances. Et comme les préfigurations de la souffrance pour la vérité, devenant plus claires et plus indéniables à mesure que le temps approche, préparez les fidèles serviteurs du Christ à se réunir calmement et à endurer triomphalement ce à quoi ils auraient probablement pu se dérober aux premiers stades de leur témoignage.
(2) «Trouver des disciples (dit finement Lechler) était un événement important dans le journal des apôtres itinérants. Si les savants, les naturalistes, les juges des beaux-arts s'enquièrent dans leurs voyages des curiosités de la science, de la nature et de l'art, un serviteur de Jésus, au contraire, dirige son regard vers les raretés du royaume de Jésus; et sa plus délicieuse découverte est de rencontrer les enfants de Dieu.
(3) Dans ce qui s'est passé entre Paul et les frères officiels à Jérusalem, avec Jacques à leur tête, nous avons un bel exemple - profondément digne d'étude et d'imitation - d'une ferme adhésion aux principes essentiels d'une part, et, d'autre part , de la tolérance et de la concession dans les choses subordonnées. Comme James l'avait fait dans le célèbre concile (Actes 15:1 - Actes 15:41) a maintenu la liberté des croyants païens de l'esclavage des ordonnances juives, ainsi lui et les anciens qui lui sont associés glorifient Dieu à cette occasion pour la conversion de tant de païens par l'intermédiaire de Paul, ne proposant jamais qu'un joug cérémoniel leur soit imposé. Dans celui qui semble avoir eu une vénération intensément conservatrice pour toutes les observances de l'ancienne économie - au point que Josèphe témoigne de la vénération dans laquelle il était tenu par toute la communauté juive (par qui il était connu sous le nom de JAMES LE JUSTE) - ceci la joie de l'avènement au Christ des Gentils incirconcis et la fermeté à résister à l'imposition du joug cérémonial sur les convertis païens étaient très admirables.
Mais, d'un autre côté, représentant, comme le faisaient James et les anciens, l'église de la métropole du judaïsme, dont les membres entièrement juifs, étaient fortement teintés de préjugés juifs, et jaloux de tout ce qui tendait à desserrer l'emprise des particularités juives sur le les esprits du peuple élu, ils jugèrent très opportun que Paul, qui avait été représenté avec application comme «enseignant à tous les Juifs qui étaient parmi les Gentils d'abandonner Moïse», devrait donner des preuves publiques que c'était une calomnie. Et Jacques ayant suggéré un moyen par lequel cela pourrait être fait à la fois, notre apôtre s'y rallie immédiatement et le met en œuvre. On peut dire, en effet, que cela s'est avéré une étape fatale, puisque c'est en entrant dans le temple, d'annoncer au prêtre l'achèvement des jours de sa cérémonie de purification qu'il était censé avoir «amené avec lui des Grecs dans le temple, et ainsi avoir pollué ce lieu saint. " Mais ce n'était que l'occasion immédiate d'une accusation que ses ennemis juifs attendaient manifestement pour une occasion de se fixer sur lui - d'être un ennemi de Moïse; et d'après leur humeur et le traitement qu'ils ont fait de lui à cette occasion, il ne fait guère de doute que, faute de quoi, ils auraient rapidement trouvé un autre plaidoyer pour lui. Comme le conseil était dans les circonstances un avis sage, de même le prompt respect de la part de Paul montrait son entière liberté de l'étroitesse et du fanatisme dans la défense même des grandes vérités. (Voir la note à Actes 3:1 - Actes 3:26 , Remarque 1, etc. Actes 15:1 - Actes 15:35 Remarque 4, à la fin de ces sections.)
(3) Quel zèle pour le Christ était celui qui, une fois saisi, bousculé et prêt à être assassiné par une foule juive furieuse; arraché de leurs mains avec difficulté par ordre du tribun, qui ne savait rien des circonstances et ne cherchait qu'à préserver la paix; attaché avec des chaînes à main, et dans cet état, remontant l'escalier du château en allant à la caserne, d'où il aperçut les masses de gens qui se pressaient sur la pente en dessous de lui, se hâta de les ajouter; et-quand la permission de le faire fut demandée en excellent grec, au grand étonnement de la tribune, et accordée aussitôt, le poussa à raconter l'histoire de sa conversion, comme le moyen le plus convaincant de leur apporter la gloire du Rédempteur crucifié. ; une histoire dont la forme narrative et le caractère sans fard et sans passion montraient à quel point son enthousiasme actuel était sobre, à quel point son abandon au Christ était raisonnable et sans résistance, et à quel point sa dévotion à sa cause était entière!