Commentaire critique et explicatif
Actes 22:30
Le lendemain, parce qu'il aurait su la certitude pourquoi il était accusé des Juifs, il le délia de ses bandes, et ordonna aux principaux sacrificateurs et à tout leur conseil de comparaître, et fit descendre Paul et le plaça devant eux.
On the morrow, because he would have known the certainty wherefore he was accused of the Jews, he loosed him from his bands, and commanded the chief priests and all their council to appear, [holon (G3650) à (G3588) sunedrion (G4892)] - 'le Sanhédrim entier à assembler,'
Et il a fait descendre Paul, et l'a mis devant eux. Note here the power to order a Sanhedrim to try this case, assumed by the Roman officers and acquiesced in on their part.
Remarques: Ici encore, on ne peut que marquer cette rare combinaison de grandes qualités qui a fait de Paul cet homme de dix mille ans qu'il était. Nous avons vu sur Actes 21:1 - Actes 21:40 (Remark 2, at the close of that section) how, immediately after being rescued with some difficulty from assassination by the military tribune, and standing manacled on the castle stairs, on his way to the barracks, he pleaded for and obtained permission to address the multitude that stood thick beneath him; and we have now seen what a calm and sublime account he could give in such circumstances of his miraculous conversion to the Lord Jesus on his way to Damascus, and of the vision which he had thereafter of his Lord in the temple, warning him that his efforts to gain his country men in the metropolis would be fruitless-that he must escape from it without delay, and that, instead of making his countrymen his chief care, he was to be sent far away to the Gentiles.
Ce mot, cependant, «aux Gentils», éveillant au maximum leurs préjugés nationaux, plongea la foule dans une fureur folle qui, sans la présence de la tribune, aurait rapidement produit des résultats fatals. Le commandant - impuissant par son ignorance de la langue dans laquelle Paul avait prononcé son discours, et concluant qu'il devait être un desperado, et probablement un Egyptien, qui auparavant avait fait une insurrection à la tête d'un redoutable baud d'assassins - a il se serra avec des lanières, comme déjà ses mains étaient liées par des chaînes, pour le préparer au fouet par lequel il pensait lui extorquer une confession de ses crimes. Dans ces circonstances critiques, Paul, s'élevant à la dignité d'un citoyen romain, demande calmement au centenier qui l'accompagnait si une telle procédure envers un Romain était légale. Cela conduit à un entretien avec le tribun lui-même, qui, sachant que si le prisonnier était bien un Romain, il avait agi illégalement, l'interroge anxieusement sur le sujet. Dans cet entretien, la dignité, le calme et la parfaite présence d'esprit avec lesquels l'apôtre se comportait contrastent finement avec l'infériorité consciente du tribun, au point de vue civil, envers l'homme qu'il avait tant déshonoré. En conséquence, alors que le commandant est heureux de l'avoir délié de ses liens et remis au Sanhédrim pour jugement, en tant que tribunal approprié, l'apôtre est tout aussi prêt à se présenter devant ces ecclésiastiques qu'avant il avait été pour se rencontrer face à face. l'autorité militaire.