But one thing is needful: and Mary hath chosen that good part, which shall not be taken away from her.

Mais une chose est nécessaire. L'idée de "Travail court et peu me suffit" n'est pas tant le sens inférieur de ces mots lourds, comme l'implique en eux comme base de quelque chose de bien plus élevé que n'importe quel présent sur l'économie. Au-dessous de cette idée se trouve une autre, quant à la petitesse à la fois de la préparation élaborée de la vie présente et de cette vie elle-même par rapport à une autre.

Et Marie a choisi cette (ou "la") bonne part - pas dans le sens général du choix de Moïse (Hébreux 11:25) et Joshua (Josué 24:15) et David (Psaume 119:30); c'est-à-dire du bien par opposition au mal; mais, de deux bonnes manières de servir et de plaire au Seigneur, choisir la meilleure. En quoi donc Marie était-elle meilleure que celle de Martha? Ce qui suit fournit la réponse:

Ce qui ne lui sera pas enlevé. Le choix de Martha lui serait enlevé, car ses services mourraient avec elle; Marie n'est jamais, étant spirituelle et éternelle. Tous deux étaient des disciples sincères, mais l'un était absorbé dans la plus haute, l'autre dans la plus basse des deux manières d'honorer leur Seigneur commun. Pourtant, ni l'un ni l'autre ne mépriseraient délibérément ou négligeraient volontairement l'occupation de l'autre. L'un représente le contemplatif, l'autre le style actif du caractère chrétien.

Remarque: Cette réprimande de Martha n'était que pour l'excès d'une qualité précieuse, qui à une autre occasion apparaît sans cet excès. Voir la note à Marc 14:3, et la remarque 1 à la fin de cette section. La qualité qui a été saluée en Marie a aussi ses excès. Il est vrai qu'une prédominance de l'activité impulsive de l'unique sœur est défavorable à la profondeur de la pensée et à l'élévation du sentiment; mais une prédominance de la docilité passive de l'autre sœur est susceptible de générer un ton malsain et de conduire plutôt à des spéculations ou à des sentiments rêveurs qu'à de solides connaissances et sagesse. Une Église pleine de Marie serait peut-être un mal aussi grand qu'une Église pleine de Marthe. Les deux sont nécessaires, chacun étant le complément de l'autre.

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