Le calice de bénédiction, [2] &c. Ce que les prêtres bénissent ou consacrent, n'est-ce pas la communion au sang du Christ ? Et le pain que nous rompons (ainsi appelé à cause de l'apparence extérieure du pain) n'est-il pas la participation ou la communion du corps du Seigneur ? Voir Saint Jean Chrysostome ici, hom. xxiv. p. 396. et p. 400. Voir aussi les Annotations, Matthieu xxvi. 26. (Witham) --- Ici, l'apôtre leur rappelle la participation du corps et du sang de Christ aux mystères sacrés, et devenant ainsi un seul corps mystique avec Christ.

D'où il déduit, (v. 21.) que ceux qui sont rendus participants avec Christ, par le sacrifice eucharistique et le sacrement, ne doivent pas être rendus participants avec les démons, en mangeant des viandes qui leur sont sacrifiées. (Chaloner)

[BIBLIOGRAPHIE]

Calix benedictionis cui, (ou comme il est en grec) quem benedicimus. Voir saint Jean Chrysostome, hom. xxiv. Aucun catholique de nos jours ne peut déclarer sa foi de la présence réelle en termes plus clairs que saint Jean Chrysostome ne l'a fait ici et ailleurs : grec : oti touto en to poterio on, ekeino esti, to apo tes pleuras reusan, &c . Il appelle l'eucharistie, en grec : sosian, un sacrifice.

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