Qui sont baptisés pour les morts. [1] Il apporte encore d'autres preuves de la résurrection. C'est un endroit difficile, et les mots sont exposés différemment. 1. Plusieurs interprètes tardifs comprennent un baptême métaphorique, et que se faire baptiser pour les morts, c'est entreprendre des renoncements, des mortifications et des œuvres de pénitence, dans l'espoir d'une heureuse résurrection ; et cet exposé s'accorde avec ce qui suit, d' être exposé à des dangers à chaque heure, de mourir chaque jour, etc.

Mais si cela avait été le sens de l'apôtre, il aurait plutôt dit : Qui se baptisent. D'ailleurs, cette exposition n'est pas tant mentionnée dans aucun des anciens interprètes. 2. Certains pensent que saint Paul dit aux Corinthiens qu'ils ne doivent pas remettre en question la résurrection des morts, qui avaient pour coutume parmi eux, si quelqu'un mourait sans baptême, d'en baptiser un autre qui vivait pour lui ; et c'est ce qu'ils firent, croyant qu'un tel baptême serait profitable au mort, en vue d'une heureuse résurrection.

Tertullien mentionne cette coutume à un ou deux endroits, ainsi que saint Jean Chrysostome à cet endroit. Mais il ne semble pas probable que saint Paul apporterait un argument de la résurrection d'une coutume qu'il ne pouvait lui-même approuver, ni n'a jamais été approuvée dans l'Église. 3. Saint Jean Chrysostome et les interprètes grecs, qui le suivent généralement, exposent ces paroles, qui sont baptisés pour les morts, comme si c'était la même chose que de dire, qui reçoivent le baptême avec l'espérance qu'eux-mêmes, et tous les morts , ressuscitera; et donc faire profession, quand ils sont baptisés, qu'ils croient à la résurrection.

De sorte que saint Paul apporte ici cette preuve parmi d'autres, que ceux qui se sont fait chrétiens, et restent chrétiens, ne peuvent remettre en cause la résurrection, qu'ils ont professé croire en leur credo à leur baptême, le credo étant toujours répété avant eux. ont été baptisés. 4. D'autres, en se faisant baptiser pour les morts, comprennent ceux qui mendiaient et appelaient au baptême alors qu'ils étaient en danger de mort, et ne voulaient en aucun cas sortir de ce monde sans se faire baptiser, espérant ainsi avoir une heureuse résurrection de leur corps; de sorte que se faire baptiser pour les morts est la même chose qu'à cause de l'état des morts dans lequel ils étaient en train d'entrer.

Voir saint Épiphane, hær. viii. p. 144. Éditez Petavii. (Witham) Certains pensent que l'apôtre fait ici allusion à une cérémonie alors en usage : mais d'autres, plus probablement, aux prières et aux travaux de pénitence accomplis par les chrétiens primitifs pour les âmes des fidèles défunts : ou au baptême des afflictions et des souffrances subies. pour les pécheurs spirituellement morts. (Chaloner)

[BIBLIOGRAPHIE]

Qui baptizantur pro mortuis, grec : oi baptizomenoi uper ton nekron. Voir saint Jean Chrysostome, grec : om. mp 154. Grec : epi te pistei taute, &c. ; voir Tertullien, lib. de résurrec. carnis chap. 48. et lib. v.. suite. Marcion. type. 10. et les notes de Rigaltius sur ces lieux. Voir saint Épiphane, hær. viii. p. 114. Grec : epi taute te elpidi, &c.

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