Pour le reste, &c. C'était un cas tout nouveau, que la sagesse de l'apôtre règle selon les lois de la charité. Tertullien pense que quelques fidèles, qui s'étaient convertis du paganisme, n'estimaient pas licite de vivre plus longtemps avec leurs femmes, qui étaient encore enfouies dans les superstitions de l'idolâtrie, ce que le scrupule de saint Paul répond, guidé comme il l'était : par les lumières particulières du Saint-Esprit.

(Calme) --- Pas le Seigneur. C'est-à-dire que c'est le commandement du Seigneur, pour ceux même qui sont séparés, de ne pas se marier avec un autre, mais quand j'ai conseillé aux célibataires de ne pas se marier, c'est un conseil, ou un avis, pas un précepte divin, quelle doctrine il se répète avant la fin de ce chapitre, v. 25, 28 et 39. --- Si un frère a une femme qui ne croit pas, etc. Saint Paul parle de deux qui étaient unis par un contrat de mariage, alors que tous deux étaient infidèles, et que l'un d'eux est converti à la foi chrétienne : nous ne lisons d'aucun précepte que le Christ a donné, quant à ces mariages, mais l'apôtre semble ordonner, par son autorité apostolique, qu'ils continuent comme mari et femme, à moins que le parti qui reste encore infidèle ne s'en aille ; alors, dit l'apôtre, qu'un telpartir.

Il y a aussi un autre cas, à savoir, où l'homme ou la femme restant infidèle, ne vivra pas sans injures et blasphèmes continuels contre Dieu et la religion catholique, de sorte qu'il ne peut y avoir de paix à cause de cela entre eux. Dans ces deux cas, selon les canons de l'Église, il n'est pas considéré comme un mariage, afin que la partie convertie puisse en épouser une autre. Et cela semble fondé sur la raison, que l'apôtre a donnée ici, que Dieu nous a appelés à la paix. (Avec H)

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