LA PREMIÈRE
ÉPÎTRE DE ST. PAUL, L'APTRE,
AUX CORINTHIENS.
INTRODUCTION.
Corinthe était la capitale de l'Achaïe, ville très riche et très peuplée, où saint Paul avait prêché un an et demi et en avait converti un grand nombre. Voir Actes xviii. 10. Ayant maintenant reçu une lettre d'eux, (chap. vii. 1.) et étant informé de divers différends et divisions entre eux, (chap. i. ver. 11.) il écrivit cette lettre à eux, et l'envoya par les mêmes personnes, Stéphanas, Fortunatus et Achaïcus, qui lui avaient apporté leur lettre, chap.
xvi. 17. Il a été écrit vers l'an 56, non pas à partir de Philippes, comme il est communément indiqué à la fin des copies grecques, mais plutôt à partir d'Éphèse. Le sujet et le dessein principal de cette épître était d'éliminer les divisions entre eux sur les talents et les mérites de ceux qui les avaient baptisés et prêchés, et de régler diverses questions de discipline ecclésiastique. L'apôtre justifie sa mission et sa manière de prêcher, chap.
i, ii, iii et iv. Il leur enseigne ce qu'il faut faire de l'homme coupable d'un péché scandaleux d'inceste, chap. v. Il parle de péchés contre la chasteté ; du mariage; et de l'état de continence, chap. vi et vii. Des viandes offertes aux idoles, chap. viii. De sa manière de s'entretenir avec eux, et de ce que doit être leur conversation, chap. ix et x. Du saint sacrement de l'Eucharistie, chap. xi.
Sur les différents dons du Saint-Esprit et comment les utiliser, chap. xii, xiii et xiv. De la foi de la résurrection, chap. xv. Des dons de charité, et de son dessein d'y revenir, chap. xvi. (Witham) --- Saint Paul ayant implanté la foi à Corinthe, où il avait prêché un an et demi et en avait converti un grand nombre, se rendit à Ephèse. Après y être resté trois ans, il écrivit cette première épître aux Corinthiens, et l'envoya par les mêmes personnes, Stéphanas, Fortunatus et Achaïcus, qui lui avaient apporté leur lettre. Il a été écrit environ vingt-quatre ans après l'ascension de notre Seigneur, et contient plusieurs questions relatives à la foi et à la morale, ainsi qu'à la discipline ecclésiastique. (Chaloner)