La seconde année de Joram, etc., compta à partir du moment où il fut associé au trône de son père Josaphat ; (Chaloner) de sorte qu'il est dit qu'il régna aussi la 18ème année de Josaphat, chap. iii. 1. Voir aussi chap. viii. 16. Pour y parer aux contradictions apparentes, les chronologues supposent que Joram régna sur Israël le 18 de Josaphat, roi de Juda, et la deuxième année après que ce dernier eut nommé son fils Joram vice-roi.

Il était associé à son père sur le trône deux ans avant sa mort, et le 5 de Joram, roi d'Israël. Les exemples de ce genre sont fréquents chez les Hébreux, et particulièrement chez les Perses, dont la chronologie est ainsi rendue très difficile. Pourquoi admettre que les chiffres sont erronés, alors que cette explication suffira ? (Calmet) --- Grotius laisse la question indécise. (Du Hamel) --- Capel (Crit.

p. 414.) soutient que les numéros ont été mal transcrits; et Houbigant aussi, qui affirme qu'un tel mode d'écriture ne saurait être toléré chez un auteur profane ; ainsi la mention de dates différentes, sans indiquer comment elles doivent être conciliées. Si l'on doit lire, qu'Héraclius commença à régner « la 18e année de Chosroès », et peu après, qu'il monta sur le trône « la deuxième année du fils de Chosroès », sans jamais préciser comment Héraclius commença son règne à deux périodes différentes, qui ne se douterait d'une erreur ? N'est-il pas plus rationnel de rejeter la faute sur le transcripteur que sur l'auteur ? Les chronologistes modernes semblent avoir inventé l'idée de vice-rois et de rois simultanés, chez les Hébreux, simplement pour surmonter les difficultés ; bien que l'Écriture soit entièrement silencieuse à ce sujet.

Houbigant lirait donc, « en la 22e année de Josaphat », comme la mention de Joram semble ici impropre, ( absurde) son père régnant 25 ans. Ochozias a commencé à régner lorsque Josaphat avait presque terminé sa 17e année. Voir 3 Rois xxii. 52. (Haydock) --- Son frère n'est pas spécifié en hébreu, chaldéen, arabe, et dans certains exemplaires de la Septante, mais il l'est dans la plupart des autres, ainsi que dans le syriaque, (Calmet) Josèphe, &c.

, (Haydock) et c'est l'opinion commune. L'édition romaine insère ici (Calmet) après qu'Elias a parlé, (18) "Et le, &c....et Joram," &c., presque comme le chap. iii. 1, 2, 3; seulement pour père, il substitue, "pas comme ses frères"; et ajoute : « La colère de l'Éternel s'enflamma contre la maison d'Achab. Aucune mention n'est faite de la deuxième année de Joram, &c., (Haydock) dans aucune édition de la Septante.

(Capel) --- Pendant ce temps, Josaphat, étant revenu de la malheureuse expédition avec Achab, mit son royaume en ordre, le purifiant de tous les vestiges de l'idolâtrie, autant qu'il le put, et nommant des juges appropriés, 2 Paralipomenon XIX.

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