Commentaire Catholique de George Haydock
2 Rois 5:17
Mule; ( burdonum,) la progéniture d'un cheval et d'un âne. (Ménochius) --- Terre, pour faire de la brique pour un autel, ou pour enfermer dans une boîte d'airain, comme cela se faisait dans l'autel des holocaustes dans le désert ; ou, enfin, asperger sur quelque lieu propre, où un autel pourrait être érigé, en l'honneur du vrai Dieu. Il ne s'enquiert pas de quelles cérémonies étaient pratiquées en terre d'Israël (Calmet) car il n'était pas enrôlé par circoncision, chez les Hébreux, comme observateur de leur loi ; mais avait l'intention de servir Dieu, comme Job, et beaucoup d'autres Gentils justes, qui se sont tenus à l'écart de l'idolâtrie, et ont observé l'ancienne religion patriarcale avec un cœur pur.
(Haydock) --- Comme Dieu avait sanctifié la terre par l'observance de sa vraie religion, Naaman jugea à juste titre qu'elle était plus digne d'un autel que la terre de son propre pays. (Worthington) --- Les Juifs avaient une vénération particulière pour cela, Psaume ci. 15. Ils construisirent une synagogue en Perse, avec de la terre et des pierres prises à Jérusalem. (Benjamin) --- Les chrétiens emportent parfois la même terre. (Saint Augustin, de C.
[Cité de Dieu ?] xxii. 8.) (Turon. i. 7.) --- Les donatistes avaient un respect souverain pour elle; (Saint Augustin, ép. 52.) et l'on dit que Sainte-Hélène en apporta une grande quantité à l'église de la Sainte-Croix de Jérusalem, à Rome. (Mabillon, Itin. p. 187.) (Calmet) --- Seigneur. Hors de Palestine, il n'était pas interdit aux Gentils d'offrir des sacrifices au vrai Dieu n'importe où ; ils n'étaient pas non plus tenus de suivre la loi de Moïse. (Abulensis) (Tirinus)