Commentaire Catholique de George Haydock
2 Timothée 4:17
Le Seigneur se leva, &c. Tous s'accordent à dire que Néron désigne ici le lion. Saint Jean Chrysostome pense que saint Paul fut mis en liberté après cette première justification de sa conduite, mais qu'ayant ensuite converti l'échanson de Néron, il fut décapité par lui. (Saint Jean Chrysostome, hom. xp 611.) --- Mais le Seigneur m'a aidé et fortifié à cette occasion par une vision, dans laquelle il m'a assuré qu'il prolongerait ma vie pour la prédication plus parfaite de l'évangile.
(Bible de Vence) --- Les temps prédits par l'apôtre dans cette épître, (v. 3. et 4.) sont maintenant arrivés; et les avertissements qu'il donne à Timothée et à tous les prédicateurs de la parole doivent être suivis avec soin : prêchez la parole : soyez instantanés à temps et à contretemps ; réprimander, implorer, réprimander avec toute la patience et la doctrine. Il arrivera un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; avides à l'extrême d'entendre ce qui les flatte, ils auront recours à une variété d'enseignants non légalement envoyés ou ordonnés, calculés pour leur chatouiller les oreilles : Assentatores populi, multitudinis levitatem voluptate quasi titillantes.
(Cicéron) Dans le même sens Plutarque dit : Grec : ta ota apoknaiousin. Elle est à vous, ajoute saint Paul, grec : os kalos stratiotes Christou Iesou, [2 Timothée II. 3.] en tant que vaillant soldat de Jésus-Christ, vous opposer comme un mur à tous ces maux, assister à chaque branche de votre devoir ministériel, ne céder ni aux adversaires ni aux dangers, et veiller à ce que l'évangile soit à la fois prêché et pratiqué dans toute sa pureté.
Ainsi l'Église trouve en vous et en ses autres ministres ce qu'elle va bientôt perdre en moi, sachant comme moi que mon cours est presque terminé. --- Que par moi la prédication puisse être accomplie, (ou accomplie) et que tous les Gentils puissent l'entendre. C'est un argument qu'il a écrit cette lettre dans son premier emprisonnement. --- Et je fus délivré de la gueule du lion; c'est-à-dire, selon l'exposition commune, de Néron. (Avec H)