Les critiques sont partagés dans leur opinion sur la nature de l'emploi de Saint-Paul : mais il est généralement censé faire des tentes de peaux, telles qu'elles étaient autrefois utilisées par les voyageurs et les soldats. (Tirinus) --- D'où l'expression esse sub pellibus. L'apôtre s'est soumis à ce travail, afin de ne pas être un fardeau pour ceux à qui il prêchait l'évangile. (Saint Augustin, tract. in Joan.) --- Les Juifs, avec leur bon sens caractéristique, en ce genre de choses, firent le premier devoir des parents, d'enseigner à leurs enfants un métier, par lequel ils pourraient gagner leur moyens de subsistance.

Négliger cela était censé équivaloir à leur apprendre à voler. C'est pourquoi leurs savants s'adonnaient également à un métier laborieux. Ils ignoraient la distinction entre les professions basses et honorables, que le raffinement et la vanité ont introduite chez nous. Chaque emploi était honorable, favorable au bien du prochain et compatible avec la vertu et la modestie ; et d'autant plus que les besoins de l'humanité la rendaient plus nécessaire. Voir les Manières des Israélites de Fleury. (Passim.)

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