L'Agneau est digne... de recevoir la puissance et la divinité, [5] &c. Les sociniens et les nouveaux ariens d'ici prétendent que l'Agneau, Jésus-Christ, n'est pas le même vrai Dieu que le Père, mais qu'il méritait seulement la divinité, ou d'être fait Dieu, dans un sens inférieur et impropre. L'argument n'a aucune force dans le grec ordinaire, où pour divinité se lit richesse. Le sens est, tu es digne d'avoir ton pouvoir et ta divinité reconnus et loués par toutes les créatures à la fois dans le ciel et sur la terre : et les mots suivants sont une réfutation des Sociniens, « J'ai entendu tous dire : À celui qui est assis sur le trône, et à l'Agneau, bénédiction, et honneur, et gloire, et puissance, pour toujours et à jamais », où la même puissance divine est attribuée au Père et au Fils de Dieu, Jésus, vrai Dieu et vrai homme. (Avec H)

[BIBLIOGRAPHIE]

Accipere virtutem et divinitatem : en grec, au lieu de divinitatem, grec : plouton. Dans un ou deux manuscrits du marquis de Velez, grec : theoteta.

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