LES
ÉPÎTRE DE ST. PAUL, L'APTRE,
AUX COLOSSIENS.
INTRODUCTION.
Colosse était une ville de Phrygie, près de Laodicée. Il ne semble pas que saint Paul y ait prêché lui-même (voir chap. ii. 1), mais que les Colossiens aient été convertis par Epaphras, un disciple des apôtres. Cependant, comme saint Paul était le grand apôtre des Gentils, il écrivit cette épître aux Colossiens lorsqu'il était en prison, et à peu près en même temps qu'il écrivit aux Ephésiens et aux Philippiens.
Les exhortations et la doctrine qu'il contient sont semblables à celles qui sont énoncées dans son épître aux Ephésiens. Saint Jean Chrysostome remarque que les épîtres qu'il a écrites en prison semblent encore plus spirituelles que les autres : dont le principal dessein était de les empêcher d'être séduits par de faux docteurs. (Challoner; Witham) --- Les Colossiens ont d'abord été instruits dans la foi par Epaphras, qui est considéré comme leur premier évêque.
Il était prisonnier, à Rome, avec saint Paul, lorsque cette épître fut écrite. L'intention était de dissuader les Colossiens d'adorer les Anges ; car Cerinthus et d'autres leur avaient appris à considérer les anges comme supérieurs au Christ, qu'ils considéraient comme un simple homme ; observer la loi de Moïse, avec tous ses rites et cérémonies juridiques. Il commence son épître en insistant principalement sur l'état exalté du Christ, disant qu'il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature, par qui toutes les choses visibles et invisibles ont été créées, qu'il s'agisse de trônes, de principautés ou de puissances. , et qu'en lui la divinité existe essentiellement. De là il prouve l'inutilité des cérémonies de la loi, etc. (Fleury et Calmet) et s'efforce d'éviter qu'ils ne retombent soit dans le paganisme, soit dans le judaïsme. (Bible de Vence)