Prophète. Ce passage prouve clairement que l'Écriture peut avoir plusieurs sens littéraux : car le contexte insinue que Dieu pourvoirait aux besoins de son peuple, de sorte qu'ils n'auraient pas besoin d'aller loin pour consulter des devins, puisqu'ils devraient avoir des chefs et des prophètes. , après la mort de Moïse, qui pourrait leur expliquer la volonté de Dieu, comme ils l'avaient désiré ; mais, en même temps, il se réfère clairement au Messie, comme l'explique S.

Peter, (Actes iii. 22.; Worthington) et par St. Stephen, Actes vii. 37. Les Juifs, à cette époque, étaient convaincus de la véracité de cette application : mais ils niaient seulement que le Christ était le Messie. Depuis, ils ont fait un pas de plus et nient qu'il s'agisse du Messie, les uns le rapportant à Josué, les autres à Jérémie, etc. (Ap. Munster et Fag.) Mais sûrement quel autre prophète pourrait être comparé à Moïse ? (Type.

xxxiv. 10.) Quel autre homme réunissait en sa personne les qualités de législateur, chef du peuple de Dieu, médiateur, etc., ou qui était comme lui ? C'est pourquoi prophète est écrit au singulier, pour désigner son éminente dignité. (Saint Augustin, contra Faustus) --- Saint Philippe a reconnu la revendication de Jésus, tout comme le peuple après la multiplication du pain, Jean i. 45., et vi. 14. Dieu le Père semble faire allusion à ce passage, selon la remarque de Tertullien, (contra Mar.

iv. 22,) quand il dit écoutez-le, (Luc ix. 35,) comme saint Cyprien croit que notre Sauveur le fait aussi, Jean v. 46. Saint Athanase (contra Arianos 2) condamne l'erreur des Juifs, qui s'appliqueraient ce passage à tout autre prophète que le Messie. S'ils pouvaient être excusés de lui refuser cette dernière prétention, ils ne le peuvent certainement pas en remettant en question que Jésus était un vrai prophète, puisqu'il en a toutes les marques ; (Grotius) et s'ils le reconnaissaient une fois, ils devraient bientôt avouer qu'il est aussi le Messie et le Fils de Dieu, car ces vérités sont si nécessairement liées. (Calmet) --- Les miracles de Moïse furent de loin dépassés par ceux de Jésus-Christ, et ce dernier s'entretint plus intimement avec ce Père éternel, &c. (Ménochius)

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