_Terre. Les docteurs juifs en déduisent donc que si le cadavre était
trouvé pendu ou noyé, etc., ou plus près d'une ville des Gentils
que l'un des Israélites, cette loi n'obligeait pas. Ils sont si
précis qu'ils contestent si la distance doit être mesurée du nez ou
du nombril du défunt. (Selden, Syn... [ Continuer la lecture ]
_Anciens et juges. Après l'enquête la plus stricte, si le meurtrier
ne pouvait être découvert, les magistrats et le sénat des villes
voisines mesuraient de quelle ville le cadavre était le plus proche.
(Josephus, [Antiquités?] iv. 8.) Les rabbins prétendent que cinq des
Sanhédrim ont été chargés de... [ Continuer la lecture ]
_Génisse, pas plus de trois ans, disent les Rabbins. Les païens
estimaient ces victimes plus agréables aux dieux, qui n'avaient pas
été attelés. Chermon observe que les Égyptiens rejetaient ceux qui
avaient été autrefois « consacrés au travail ». (Grotius) ---
Cette circonstance pourrait indiquer ic... [ Continuer la lecture ]
_Vallée. Dans de tels endroits, les meurtres sont le plus souvent
perpétrés. L'hébreu peut signifier « un désert », torrent
profond ou inaccessible (Haydock) du côté duquel la génisse devait
être tuée, et son corps était alors, semble-t-il, jeté à l'eau.
Les anciens se lavèrent d'abord les mains sur... [ Continuer la lecture ]
_Jugé. On retrouve ici la grande autorité des prêtres, chap. xvii.
9. Hébreu, "par leur parole toute controverse et tout coup seront
jugés", comme le disent les protestants. (Haydock) --- Certains
entendent par accident vasculaire cérébral, la lèpre, dont ils
furent sans doute les juges. Mais il vau... [ Continuer la lecture ]
_Wash. Ceci avait pour but de témoigner qu'ils n'étaient pas
coupables du sang qui avait été versé, et qu'ils voulaient s'en
débarrasser sur la tête de la génisse, (Calmet) le représentant du
meurtrier inconnu. Pilate se conforma donc à cette coutume, lorsqu'il
condamna Christ sur la simple accusati... [ Continuer la lecture ]
_Ce. Les magistrats sont dans une certaine mesure responsables si, par
leur négligence, les grands chemins sont dangereux. (Calmet) --- Ils
avaient témoigné qu'ils avaient fait leur devoir. (Worthington)_... [ Continuer la lecture ]
_Et C. Hébreu, « Tu feras disparaître » (Haydock) ou
« éteignez la voix du sang innocent », qui autrement crierait
vengeance au ciel, Genèse iv. 10. Dans ce sacrifice, (Calmet) bien
qu'il ne mérite pas le nom, (Ménochius) nous pouvons considérer
Jésus-Christ souffrant pour les péchés d'autrui. (Calm... [ Continuer la lecture ]
_Prisonniers. Certains rabbins disent que cela n'était licite que
dans ce qu'ils appellent des guerres volontaires, que le Seigneur
n'avait pas commandées, comme dans celles qui étaient menées contre
les nations dévouées, il n'était pas permis de réserver les
femmes, même si elles devaient embrasser... [ Continuer la lecture ]
_Je l'aime. Les docteurs juifs expliquent cela d'une action que la
modestie désavoue, et qu'ils tolèrent pourtant dans les premiers
transports de la victoire ; (Selden, Jur. v. 13), bien que les païens
l'aient condamné comme injuste et contraire à la raison. (Grotius,
Jur. iii. 4.) --- Tous savent a... [ Continuer la lecture ]
_Cheveux. Dans le deuil, les gens faisaient l'inverse de ce qu'ils
avaient l'habitude de faire dans les jours de joie. Les hommes
laissent pousser leurs cheveux, les femmes coupent cet ornement de
leur tête, chose que les prophètes menacent souvent, Isaias xv. 23.,
et Jérémie xlvii. 5, &c. (Calme) -... [ Continuer la lecture ]
_Vêtements. En deuil, les gens portaient des vêtements différents
de ce qu'ils faisaient à d'autres moments, 2 Rois XIV. 2. --- Un
mois. Tant de temps le deuil d'Aaron et de Moïse a continué, chap.
xxxiv., et les nombres xx. (Ménochius)_... [ Continuer la lecture ]
_Sa. Rien ne montre plus la faiblesse des Hébreux que cette liberté,
que la loi était en quelque sorte forcée de permettre, pour
prévenir de plus grands maux. Le soldat qui a épousé une captive
peut l'abandonner, s'il la libère, (Calmet) ce qui n'était qu'une
légère punition pour son inconstance._... [ Continuer la lecture ]
_Deux épouses. Moïse ne sanctionne jamais expressément (Haydock) la
polygamie ; mais il le tolère fréquemment, comme excusé par la
coutume, l'exemple des Patriarches, &c. ; une tolérance que le Christ
a révoquée, comme contraire au dessein premier de Dieu et à
l'institution du mariage. (Calme) (Matt... [ Continuer la lecture ]
_Détesté, ou moins aimé. (Haydock) --- L'héritage va au
premier-né indépendamment de la disposition du père, afin d'éviter
les troubles qui auraient autrement eu lieu dans les familles, où les
différentes épouses se seraient continuellement efforcées de faire
préférer leurs enfants respectifs avant... [ Continuer la lecture ]
_Double portion. Si une personne laissait six enfants, ses effets
étaient divisés en sept parts égales, et le fils aîné en recevait
deux, bien que d'autres pensent qu'il avait droit à la moitié du
tout, (Calmet) afin de lui permettre de subvenir à ses besoins. la
dignité de la famille (Haydock) et l... [ Continuer la lecture ]
_Fils. Les rabbins ne considèrent pas les enfants comme liés par la
loi jusqu'à l'âge de 13 ans. Leurs fautes, avant cet âge, sont
imputées au père, et il doit être puni pour elles. Quand donc un
fils a atteint les années compétentes, le père en fait
l'attestation en présence de dix Juifs, déclarant... [ Continuer la lecture ]
_Anciens. Dans des villes considérables, il y avait un tribunal de
trois et un autre de 23 juges. Le premier a pris connaissance de la
première accusation et a condamné l'enfant têtu à être flagellé
; la passion. (Théodoret, q. 20.) Les Rabbins, selon leur coutume,
modifient cette loi, et exemptent... [ Continuer la lecture ]
CHAPITRE XXI.... [ Continuer la lecture ]
_Gibet. Que la personne ait d'abord été tuée, comme l'affirment les
Juifs, ou qu'elle ait été laissée mourir sur le gibet, voir le Diss
de Calmet. Il est également douteux qu'il ait été cloué au gibet
ou qu'il y soit pendu par une corde. (Bonfrère)_... [ Continuer la lecture ]
_De Dieu. Chaldéen, « il a été fixé sur le gibet pour avoir
péché contre Dieu ». Symmaque et arabe, « il a blasphémé le
Seigneur ». syriaque, "l'homme qui a blasphémé sera pendu". Seules
les personnes accusées de grands crimes tels que le blasphème et
l'idolâtrie, ont été condamnées à cette mort rép... [ Continuer la lecture ]