Commentaire Catholique de George Haydock
Deutéronome 22:3
Si, &c. Hébreu, "tu ne dois pas te cacher", afin de le passer à côté, ni encore le cacher au bon propriétaire. Quand une chose est certainement abandonnée par lui, elle appartient à celui qui la saisit le premier ; mais s'il est seulement perdu, il doit sûrement être restauré, si possible, (Grotius, Jur. II. 10), car la nature nous interdit de profiter du malheur d'autrui. (Cicéron) --- Les Rabbins ont corrompu cette loi, comme tant d'autres, par leurs mauvaises interprétations.
Ils prétendent qu'un Juif doit restituer ce qu'il a trouvé appartenant à un autre vrai croyant, s'il a certaines marques par lesquelles il peut être connu, mais pas s'il appartenait à un prévaricateur ou à un infidèle. Dans la première supposition, ils firent crier la chose sur une pierre haute près de Jérusalem à quatre reprises, et si le propriétaire ne réclamait pas alors sa propriété, le découvreur pourrait la garder. (Selden, Jur. vi. 4.) --- Les habitants de Cumæ ont condamné le prochain voisin à restaurer ce qui avait été perdu; comme Hésiode (op. 348) le remarque très bien, que les choses ne seraient pas facilement perdues, si les voisins n'étaient pas mal disposés.