Commentaire Catholique de George Haydock
Job 6:2
Mes péchés, &c. En hébreu ma colère. Il ne veut pas comparer ses souffrances avec ses vrais péchés ; mais avec les crimes imaginaires que ses amis lui imputaient faussement : et surtout avec sa colère ou sa douleur, exprimées dans le troisième chapitre, qu'ils accusaient tant. Bien que, comme il le leur dit ici, cela n'avait aucune proportion avec la grandeur de sa calamité. (Chaloner) --- Job ne nie pas mais il a peut-être transgressé.
(Calme) Voir chap. vii. 20. --- Mais il n'est au courant d'aucune infraction mortelle ; tels que ses amis ont insisté sur le fait qu'il doit avoir commis, car il a été si cruellement tourmenté. (Haydock) --- Certains nient l'autorité canonique aux paroles de Job, parce que Dieu l'a réprimandé. Mais saint Grégoire (Mor. vii.) dit : Ab æterno judice casurus laudari non potuit. (Du Hamel) --- "L'homme qui était sur le point de tomber, ne pouvait être loué par le Juge éternel;" (Haydock) et il semble être une erreur que Job se soit trompé, (Houbigant) bien qu'affirmé par beaucoup.
Voir Calmet ; Worthington, etc. --- Colère. Hébreu, "O que mon chagrin (Haydock; ou plaintes. Calmet) ont été soigneusement pesés, et ma calamité mis dans les balances ensemble." (Protestants) (Haydock) --- Un homme juste confesse ses propres péchés, mais pas ceux qui lui sont imputés à tort. (Worthington)