Quatre villes. Il n'y en a plus, quoiqu'il y ait cinq noms : car Misor est la même ville que Bosor, ce qu'on observe en d'autres endroits, où le nombre des noms dépasse le nombre des villes. (Chaloner) --- En ce qui concerne les 36e et 37e versets, il semble qu'il y ait eu une grande confusion dans les manuscrits hébreux à la fois anciens et modernes. Dans certains, ils ont été totalement omis, dans d'autres seulement une partie.

(Haydock) --- Le fameux manuscrit d'Hillel, et des Massorets, les rejette, (Calmet) parce qu'ils n'avaient compté que 656 versets dans Josué, et ces deux versets détruiraient leur autorité. C'est pourquoi ils les effaçaient partout où ils pouvaient être trouvés ; et Kimchi nous assure qu'il n'a jamais pu les rencontrer "dans aucun manuscrit (ainsi) corrigé". Pourtant les Paralipomena les reconnaissent universellement, (Kennicott) comme doit le faire le contexte de Josué, sinon il n'y aura que huit villes au lieu de douze, et quatre voudront compléter le nombre de quarante-huit.

La version protestante est donc forcée de les admettre, (Haydock) comme on les trouve dans l'Eng. Polyglotte, d'après certains manuscrits anciens. Ils ne les expriment cependant pas aussi complètement que l'ont fait la Septante. (Kennicott) --- Ceux-ci lisent: "Et au-delà du Jourdain, contre Jéricho, de la tribu de Ruben, la ville de refuge pour le tueur Bosor, dans le désert, (Misor) et sa banlieue, et Jazer et ses faubourgs, (37) et Gedson et ses faubourgs, et Mapha (la copie alexandrine lit Maspha) et ses faubourgs, quatre villes.

" (Grabe) --- Les protestants admettent seulement, " Et de la tribu de Ruben, Bezer avec ses banlieues, et Jahazah....Kedemoth.... et Mephaath avec ses banlieues, quatre villes. " Kennicott trouve dans certains Manuscrits hébreux, " la ville de refuge pour le tueur, Bosor " ; un manuscrit a, " dans le désert ", &c. (Haydock) --- Ces versets n'étaient pas dans le texte hébreu de l'Hexapla, car ils sont obélisés dans la Septante et dans le manuscrit syriaque de Masius ; et pourtant, comme on les trouve dans les anciennes versions grecques et syriaques, et dans la paraphrase chaldéenne, ils ont probablement été omis entre l'an 100 et l'an 200.

Ils sont omis dans plusieurs éditions imprimées de la Bible hébraïque, et même dans celle de Jablonski, (1699) mais en opposition à son meilleur jugement et à tous les manuscrits qu'il avait consultés : legunt omnia nostra manuscrits. Michaelis (1720) a réimprimé ce texte, avec quelques corrections, en particulier avec ces deux versets très louablement insérés. (Kennicott, 2 Diss.) --- Dans l'édition Bened.[Bénédictine?] de St.

Jérôme, Martianay observe, que les manuscrits hébreux de saint Jérôme semblent avoir été mutilés, car s'ils avaient admis ce 36e verset, saint Jérôme l'aurait traduit, et il aurait été trouvé dans les plus anciens manuscrits du latin édition, là où elle manque. Par conséquent, cet éditeur le laisse de côté. Il remarque également que d'autres manuscrits hébreux omettent « une ville de refuge pour le tueur, dans le désert.

" Le dernier mot, dit-il, se trouve en plusieurs exemplaires du meilleur non; et Houbigant l'insère sur l'autorité du manuscrit oratorien 54. (Haydock) --- Dans certaines éditions de la Vulgate, ce verset est transposé, et placé d'après les villes de Gad (Louvain; R. Steph.; &c.) --- C'est donc probablement que saint Jérôme ne l'a pas trouvé en hébreu mais, s'il l'a inséré, il l'a emprunté à la Septante.

La version syriaque place ces versets avant les 34e et 35e. Tout cela montre que les manuscrits hébreux n'ont pas été conservés avec grand soin en ce lieu. Certains ont supposé que la Septante avait inséré ce supplément nécessaire de Paralipomenon. Mais ils ne sont pas entièrement d'accord avec ce livre, de sorte qu'il semble qu'ils aient trouvé ces versets dans leurs copies hébraïques. (Calmet) --- Nous avons déjà donné l'hébreu et la Septante tels qu'on les trouve dans les éditions communes.

Dans Paralipomenon (vi. 78), il est ainsi exprimé : Au-delà du Jourdain aussi, contre Jéricho, sur la rive orientale du Jourdain, de la tribu de Ruben, Bosor dans le désert, avec ses faubourgs, et Jassa. ... 79. Cadémoth aussi... et Mephaath avec sa banlieue. Le mot Misor, que la Septante de Grabe et la Vulgate laissent sans traduction, est le mot hébreu qui désigne une plaine, (Haydock) comme Aquila et Symmaque sont d'accord, et comme il apparaît [au] chap.

xx. 8. Deutéronome iv. 43, où Bosor aurait été dans la plaine du désert. Cette ville était la fameuse Bosra, dans le désert d'Arabie, entre Philadelphie et Jazer, vers l'est. (Calmet) --- On pourrait traduire, "les villes de refuge, Bosor dans le désert, qui est aussi la plaine" de Moab, v. 21. (Haydock) --- Jaser, ou Jassa, (chap. xiii. 18,) différent de celui [en] ver. 37, qui se trouvait sur le fleuve du même nom dans la tribu de Gad. (Calme)

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