Commentaire Catholique de George Haydock
Josué 8:2
Roi. Il y avait cette différence, que le roi de Haï devait être givré et son cadavre lapidé, tandis que la ville devait être pillée par les Israélites. --- Il. Ce mode de guerre est également juste, comme si l'ennemi était attaqué en plein champ. Dolus an virtus quis in hoste requirat ? (Virgile) --- Dieu s'est plu à l'autoriser à cette occasion, afin que son peuple soit moins exposé, étant sous certaines appréhensions à cause de l'ancienne défaite.
Certaines nations ont préféré affronter l'ennemi ouvertement. (Grotius, Jur. iii. 1, 20.) Mais leur exemple n'est pas une loi pour les autres. "Quand la guerre est juste, peu importe qu'une personne remporte la victoire en combattant ouvertement ou par stratagème." (Saint Augustin, q. 10.) « Il est souvent prudent de cacher la vérité. (contra Mend. x.) Les gens engagés dans la guerre, se permettent de prendre de tels avantages. Dieu aurait pu facilement mettre en déroute ces quelques hommes au moyen de l'armée d'Israël, ou par miracle, comme il l'a fait à Jéricho.
(Haydock) --- Mais il est libre d'agir comme il l'entend. L'embuscade a été tendue sur le côté sud-ouest de Hai, afin que ceux de Béthel ne puissent pas s'en apercevoir, car ils sont sortis au secours de leurs compatriotes, v. 17. Cinq mille furent placés dans un endroit et 25 000 dans un autre, tandis que le gros de l'armée, sous Josué, faisait le tour par l'est, et venait attaquer la ville du côté nord. (Calme)