Samgar. Son règne semble avoir été court, et ne s'est peut-être étendu que sur les tribus de Juda, Siméon et Dan, tandis que Debbora gouvernait dans une autre partie. Certains l'excluent de la liste des juges. Mais Josèphe, Origène, etc., admettent son titre avec la plupart des modernes. (Calmet) --- La Chronique d'Alex.[Alexandrian ?] donne son règne de 24 ans, que Salien comprendrait, comme s'il avait agi sous les ordres d'Aod, quand ce dernier était devenu trop vieux, si l'auteur n'avait pas a dit qu'« après la mort d'Aod, Samgar, son fils, a jugé Israël 24 ans », qu'il soustrait des 80 ans alloués à Aod.

Il fait succéder à Bocci Abisue dans le pontificat, en même temps, ce que Salien admet, en l'an du monde 2696. --- Cent. Septante, "jusqu'à 600", ce qui pourrait être à des moments différents, lorsque les Philistins ont été dispersés à travers le pays afin de piller. --- Soc de charrue. Aratropodi de la Septante . (Haydock) --- Certains traduisent l'hébreu "un aiguillon à boeuf". Maundrell décrit ceux qui sont utilisés en Palestine comme mesurant huit pieds de long ; et, à l'extrémité épaisse, 10 pouces de tour, avec une sorte de bêche, pour nettoyer la charrue, tandis que l'autre extrémité est très pointue.

Samgar pourrait probablement utiliser un tel instrument. D'après sa mention, nous pouvons déduire qu'il n'a pas engagé l'ennemi dans une bataille rangée, (Calmet) mais qu'il a pu trouver une opportunité. Ainsi Samson tua 1000 de la même nation avec la mâchoire d'un âne, chap xv. (Haydock) --- Défendu. Hébreu et Septante, "sauvé", ce qui montre qu'il était un bon juge. (Ménochius) --- C'est vrai, il n'a pas entièrement sauvé les Israélites, mais il s'est levé pour leur défense.

(Calmet) --- La durée de son gouvernement n'est pas précisée, pas plus qu'il n'est dit que la terre se reposa, car il ne régna que peu de temps : Josèphe dit pas tout à fait un an ; et les routes étaient continuellement infestées des incursions des Philistins au sud, et des Chananéens au nord, chap. v. 6. Samgar semble avoir été un laboureur, et il s'empara de la première arme qui lui tomba sous la main.

Les Hongrois et les Espagnols se défendirent autrefois contre les attaques des Turcs et des Maures avec leurs socs de charrue, en souvenir desquels les Espagnols allèrent longtemps après s'armer pour labourer. Les généraux romains les plus vaillants, Camille, Curius, Cincinnatus et Fabricius, furent appelés de la charrue à la dictature ; et Pline ([Histoire Naturelle ?] xviii.) observe, que "les compatriotes font les meilleurs soldats."

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