Commentaire Catholique de George Haydock
Juges 9:8
Nous. Par cette parabole, Joatham réprimande avec les hommes de Sichem, qui avaient si lâchement rétribué les travaux de Gédéon, et avaient donné la préférence au fils d'un serviteur, qui était du plus sauvage caractère. (Haydock) --- Dans un sens spirituel, que les Pères considèrent principalement, les hérétiques et les schismatiques agissent de cette manière, et choisissent plutôt d'être gouvernés par ceux qui leur permettront de suivre leurs passions, que par de tels gouverneurs que Dieu a nommés , quoique ceux-ci soient revêtus de la grâce du Saint-Esprit et de toutes les vertus signifiées par les oliviers et autres arbres fruitiers.
Ils préfèrent la ronce, ou les pires dispositions, comme Nemrod, Mahomet, Antichrist, etc. être eux-mêmes impliqués dans la destruction commune. "Le feu s'élèvera (dit Ven. Bede, q. 6.) contre cette ronce, l'Antéchrist, et le dévorera, ainsi que tous les siens ensemble." (Worthington) --- L'utilisation des paraboles a été très générale.
(Ménochius) --- Agrippa amena les plébéiens romains, qui s'étaient retirés sur la montagne sacrée, au sens de leur devoir et à l'amour de l'harmonie mutuelle avec les nobles, en observant que les membres refusaient autrefois de pourvoir aux besoins de le ventre, parce qu'il ne travaillait pas comme les autres. (Tite-Live II.) --- Dans l'application de ces paraboles, Maïmonide remarque à juste titre, que nous devons considérer leur portée générale, et ne pas prétendre expliquer chaque circonstance ; (Suite.
Neboc.) une remarque qu'Origène avait déjà faite. Beaucoup de choses ne sont ajoutées que pour l'ornement. (Haydock) --- Ainsi nous n'avons pas besoin d'imaginer que le peuple de Sichem a offert l'autorité souveraine à beaucoup, qui ont refusé de l'accepter, et finalement n'ont prévalu que sur Abimélec. Gedeon avait, en effet, rejeté une offre similaire, (chap. viii. 22.) et ses autres fils n'essayant pas de conserver l'autorité de leur père, les Sichemites ont accédé à la pétition d'Abimélec, pour l' oindre roi.
Cette expression n'implique pas toujours une onction matérielle, bien qu'elle ait été utilisée chez les Juifs. Il signifie l'octroi de tous les pouvoirs d'un roi ; dans quel sens il est appliqué aux princes étrangers, (Isaias lxv. 1.) et à Jésus-Christ, (Daniel ix. 24.) qui a reçu la réalité de cette domination souveraine, dont cette onction n'était qu'une figure. (Calme)