Nous avons ici encore le diable citant l'Écriture, (Psaume xc. ver. 11.) (Lisez ce qui est donné à ce sujet dans la note au ver. 6, chap. iv. de l'évangile de Saint Matthieu) qui montre à quel point une chose est dangereuse c'est remettre l'Écriture, en premier lieu, indistinctement entre les mains de chaque personne, même la plus illettrée, sans aucune disposition préalable de l'esprit et du cœur, par l'étude et la prière. Combien plus satisfaisant doit-il être d'être guidé par l'Église de Dieu, que le Christ a promis de garantir contre toute erreur, et à laquelle il ordonne à tous d'obéir ! Combien plus rationnel commencer par distribuer des catéchismes élémentaires, approuvés par l'Église catholique comme conformes à la parole de Dieu, et ne leur ouvrir ensuite que le livre mystique sacré, lorsque leur esprit et leur cœur sont mieux préparés à se prévaloir du trésor inestimable ,

Si l'humilité est une vertu qui nous rend le plus agréable à Dieu, c'est une vertu particulièrement nécessaire à la bonne compréhension des Saintes Écritures. Cela nous apprendra à soumettre (chaque fois que l'Écriture est silencieuse ou obscure sur des points de foi) notre propre jugement privé et non assisté au jugement et aux commentaires de l'Église. C'était le sentiment d'un grand philosophe de cette nation, qui, chargé de scepticisme et d'amour de la nouveauté par ses contemporains, répondit : route.

Là où l'Écriture se tait, l'Église est mon texte. Là où ça parle, ce n'est que le commentaire ; et je ne renvoie jamais rien à l'arbitrage de mon propre jugement, mais dans le silence de l'un et de l'autre."

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