_tétrarque. Ce mot, dérivé du grec, signifie celui qui règne sur
la quatrième partie d'un royaume : comme Hérode régnait alors sur
la Galilée, qui n'était que la quatrième partie du royaume de son
père. (Challoner) --- Saint-Jean avait été emprisonné dans le
château de Machærus environ un an, à l'in... [ Continuer la lecture ]
_Ressuscité d'entre les morts. Saint Jérôme pense que ces mots sont
prononcés par Hérode avec ironie ; mais ils sont généralement
supposés être ses vrais sentiments, les préceptes d'une mauvaise
conscience. Car il respectait Jean, comme il ressort du v. 9, et
craignait qu'il ne soit renvoyé pour ven... [ Continuer la lecture ]
_A cause d'Hérodias, la femme de son frère. Dans les copies grecques
communes, nous lisons, la femme de son frère Philippe, comme il est
dans le latin à Saint-Marc, vi. 17. (Witham) --- C'est une personne
différente de Philippe le tétrarque, mentionné dans Saint Luc. iii.
1. (Bible de Vence)_... [ Continuer la lecture ]
_Il craignait le peuple. La crainte de Dieu nous corrige, la crainte
de l'homme nous retient, mais ne supprime pas le désir du mal. Par
conséquent, il rend ceux qu'il a retenus pendant un certain temps,
plus avides ensuite de se livrer à leurs mauvais penchants. (Gloss.)_... [ Continuer la lecture ]
_Il a promis. Les mauvaises promesses et les mauvais serments ne sont
pas contraignants. Cette promesse est mauvaise, dans laquelle la chose
promise est mauvaise, et ce serment de ne pas lier, par lequel
l'impiété est promue. (Saint-Isidore)_... [ Continuer la lecture ]
_Pourtant à cause de son serment, qui ne pouvait le lier, étant
injuste. (Witham) --- Voyez la religion absurde de ce méchant prince.
Il n'éprouve aucun remords pour sa conduite impie envers son frère
et sa propre femme ; le meurtre, l'adultère et l'inceste ne
l'effrayent pas ; et pourtant il est te... [ Continuer la lecture ]
_Sa tête a été amenée. Qu'elles sont merveilleuses les voies du
Tout-Puissant envers ses serviteurs ! Il permet qu'ils soient
affligés dans cette vie et livrés à la volonté des impies, parce
qu'il sait que cela est bon pour eux et bénéfique à leur salut
éternel. Nous voyons ici saint Jean, le précur... [ Continuer la lecture ]
_Lequel, quand Jésus avait entendu. Notre Sauveur ne s'est retiré
qu'après avoir été informé de la mort du Baptiste, par message ;
et cela il l'a fait, non parce qu'il l'ignorait auparavant, mais pour
montrer au monde, non seulement par son apparence, mais aussi par sa
manière d'agir, la réalité du... [ Continuer la lecture ]
_Et quand c'était le soir. [2] Pour comprendre ceci, et d'autres
endroits, remarquons que les Hébreux comptaient deux soirs : le
premier commençait au déclin du soleil, vers trois heures de
l'après-midi ; et telle fut la soirée dont il est ici question. Le
deuxième soir était après le coucher du sol... [ Continuer la lecture ]
_Mais Jésus a dit. On peut peut-être demander ici, si alors notre
Seigneur, comme le raconte saint Jean, regardant la multitude, demanda
à Philippe comment une si grande multitude pouvait être nourrie dans
le désert, comment cela peut-il être vrai, ce que raconte saint
Matthieu, que les disciples on... [ Continuer la lecture ]
_Ordonne à la multitude de s'asseoir. [3] Lit. se coucher, comme
c'était alors la coutume des Juifs et des autres nations, à table.
Voir Marc vi et Jean vi. &c. --- Il a béni. Saint Luc (ix. 16.) dit,
il les a bénis. Saint Jean (vi. 11,) dit quand il avait rendu grâce
: certains pensent que cette bé... [ Continuer la lecture ]
_Et ils mangèrent tous, et furent rassasiés. Cette multiplication
miraculeuse des pains s'est effectuée un jeudi soir --- une
excellente figure de la bienheureuse Eucharistie. Le lendemain matin,
vendredi, il guérit les malades à Génésareth et arriva à
Capharnaüm pour les premières vêpres du sabbat... [ Continuer la lecture ]
_Et aussitôt Jésus, &c. En cela, nous avons l'image authentique
d'une vie chrétienne. Après avoir mangé du pain miraculeux, nous
devons, comme les disciples, nous préparer au travail. De même que
le pain a été donné à Elie, pour lui permettre de marcher 40 jours
jusqu'à la montagne de Dieu, Horeb, a... [ Continuer la lecture ]
_Seul à prier. Par la conduite de notre Sauveur à cette occasion,
nous apprenons à quitter occasionnellement la société des hommes et
à nous retirer dans la solitude, comme un lieu plus approprié pour
communier avec le ciel dans une prière fervente et fervente. La
compagnie des mortels est souvent u... [ Continuer la lecture ]
_Et à la quatrième veille de la nuit. Les Juifs, sous les Romains,
divisaient la nuit, ou le temps du coucher du soleil au lever du
soleil, en quatre veilles, chacune d'une durée de trois heures. Et
les heures étaient plus longues ou plus courtes, selon que les nuits
étaient à différentes saisons de... [ Continuer la lecture ]
_Et Pierre... a dit. Partout, Pierre apparaît plein de foi et
d'amour. Il croit maintenant, avec son ardeur habituelle, qu'il peut
faire sur l'ordre de son Maître, ce qu'il est par nature incapable
d'accomplir. Il désire être avec son Seigneur et ne peut supporter
le retard ; et, en récompense de so... [ Continuer la lecture ]
Que ceux qui prétendent que le corps de notre Sauveur n'était pas un
corps _réel mais un corps aérien, ou fantôme, parce qu'il marchait
sur les eaux, nous expliquent comment saint Pierre, dont ils ne
nieront pas être un vrai homme, a marché dessus. les eaux.
(Saint-Jérôme)_... [ Continuer la lecture ]
_Il avait peur. Tant que Pierre avait l'œil et la foi fixés sur
Christ, l'élément liquide ne cédait pas à ses pas ; mais dès
qu'il se tourne vers lui-même, sa propre faiblesse et la violence des
vents et des vagues, il commence à perdre confiance, et de ce fait à
sombrer. De nouveau sa foi le sauve... [ Continuer la lecture ]
_Et immédiatement Jésus. Cinq miracles sont opérés ici : 1. Christ
marche sur l'eau ; 2. permet à Pierre de faire de même ; 3. quand
Pierre commence à couler, le préserve ; 4. arrête soudain la
tempête ; 5. le navire est immédiatement au port, ce qui peut
s'expliquer mystiquement ainsi : un chrétien... [ Continuer la lecture ]
_Et quand ils étaient montés dans le bateau. Saint Marc (vi. 51.)
nous dit que le Christ monta avec Saint Pierre dans la barque. Ce
n'est pas non plus nié par saint Jean (VI. 21.) quand il dit : Ils
étaient donc disposés à le prendre dans la barque : et à présent
la barque était à terre. Non seuleme... [ Continuer la lecture ]
On peut douter que le mystère de la bienheureuse Trinité ait été
à cette époque explicitement révélé aux Juifs. Très probablement
pas. Par « tu es le Fils de Dieu », ils entendent seulement rendre
témoignage de sa sainteté, et se montrèrent disposés à le
reconnaître pour leur Messie, comme autrefois... [ Continuer la lecture ]
D'où la vénération que les catholiques accordent aux saintes
reliques est justifiée. Non seulement les paroles du Christ, mais ses
vêtements mêmes avaient une vertu et un pouvoir qui leur étaient
communiqués. (Bristow)... [ Continuer la lecture ]