Poisson. Le Nil abonde en poissons, qu'ils pourraient attraper librement. Les poissons du lac M'9cris, apportaient un revenu considérable au roi d'Egypte. (Hérodote, ii. 149.) Les Hébreux avaient également habité près de la mer Méditerranée. Le poisson était autrefois plus estimé qu'il ne l'est aujourd'hui. Les prêtres d'Égypte s'en abstinrent (Hérodote, ii. 37) et le peuple de ceux qui avaient des écailles, et des anguilles, parce qu'ils croyaient qu'ils étaient sacrés.

(Hérodote, ii. 72). Porphyre et Ovide soutiennent même qu'ils se sont abstenus de tout poisson, ainsi que les Syriens. Mais ils n'avaient probablement pas poussé leur superstition aussi loin, au temps de Moïse. --- Ail. Ces choses sont beaucoup plus délicieuses et saines dans les pays chauds. Les Grecs se nourrissaient beaucoup de concombres et d'ail. (Aristophane) --- Les Turcs s'en délectent encore, mangeant les premiers crus avec du lait caillé, (ce qui serait très dangereux sous notre climat), et des oignons, qui sont aussi bons que nos poires.

(Spon. Bellon. iii. 18, &c.) Le blessé Machaon se régale d'oignons, &c. (Homère, Iliade ix.) Les Égyptiens se sont ensuite efforcés de manger des poireaux et des oignons. (Calmet) --- Porrum & cepe nefas violare....O sanctas gentes! quibus hæc nascuntur in hortis --- Numina. (Juvénal, sam. XV.) Mais dans les premiers âges, Moïse les représente comme habitués à une telle nourriture. (Haydock)

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