Sanctifiés et séparés du commun des mortels, et obligés d'observer l'abstinence comme les nazaréens, comme les Hébreux l'insinuent en un mot, nazir. Tout cela a été fait pour acquérir une plus grande sainteté et perfection. Septante, "quiconque a fait un grand vœu d'être très pur au Seigneur", et entend ainsi signaler son zèle pour la gloire de Dieu. Le terme originel signifie aussi se distinguer par une chose merveilleuse.

Il y avait des nazaréens pour la vie, comme Samson et saint Jean-Baptiste ; et d'autres pour un temps limité, comme St. Paul. Leur abstinence de vin, etc., durait généralement un mois, et devait être pratiquée à Jérusalem. Ceux du sexe féminin ne pouvaient pas se lier par vœu jusqu'à ce qu'ils aient dix ans et un jour, ni les garçons avant d'avoir atteint l'âge de 13 ans. (Calmet) --- La coutume de couper les cheveux, en l'honneur d'un dieu, était très commun parmi les païens ; et St.

Cyrille (de ador. 16,) semble penser que les Hébreux l'avaient vu pratiquer en Egypte, et que Moïse jugea opportun de les laisser faire pour le vrai Dieu, afin de détourner leurs esprits de céder à superstition. (Calmet) --- Les Hébreux firent vœu de s'abstenir de vin pendant 30 jours, puis d'offrir des sacrifices, et de se couper les cheveux, lorsqu'ils étaient attaqués par une maladie dangereuse.

(Josephus, guerres juives ii. 15.) Saint-Paul a peut-être fait un vœu de cette nature, dans les périls de la mer, Actes XVIII. 11. (Spencer, Rit. iii. 6.) Juvénal fait allusion à cette coutume, lorsqu'il observe que les marins, le crâne rasé, se plaisent en toute sécurité à raconter les dangers auxquels ils ont été exposés : Gaudent ubi vertice raso,

Garrula securi narrare pericula Nautæ. (Sam. ii.)

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