Sacrifice et oblation. Ni les sacrifices sanglants ni non sanglants de la loi ne feront l'affaire. (Ménochius) --- Oreilles percées. La Septante et saint Paul ont lu, un corps que tu m'as adapté, Hébreux x. 5. (Haydock) --- Nobilius mentionne, qu'il a trouvé la lecture de la Vulgate dans un manuscrit grec dans Eusèbe, &c. --- L'arabe a les deux. "Tu m'as préparé un corps et tu m'as ouvert les oreilles." (Calmet) --- Les deux sont, en effet, d'autorité divine.

La version adoptée par saint Paul, ne peut être rejetée, pas plus que l'hébreu confirmée par la Vulgate. James Pierce affirme que l'hébreu est incorrect, oznaim étant mis pour az zip, "puis un corps", car les lettres ne sont pas différentes. La thèse est ingénieuse : l'auteur est pourtant soupçonné de socinianisme. Nous ne savons pas pourquoi la Vulgate abandonne ici la Septante. Le sens est sensiblement le même ; le prophète constatant l'entière obéissance du Messie (Berthier) et l'apôtre comprenant toute sa personne.

(Ménochius) --- Son corps était miraculeux, (Haydock) et l'incarnation l'œuvre de Dieu. (Calmet) --- Rien ne pouvait arriver à sa soumission. « Tu m'as creusé des oreilles » (Saint Jérôme ; Haydock) faisant allusion à la coutume de faire des esclaves pour toujours, (Exode xxi. 5.) " me permettant d'entendre et d'obéir. (Haydock) --- Le sacrifice du Christ n'a jamais été interrompu, dès le premier moment de son incarnation.

(Calmet) --- Il faisait toujours la volonté de son Père. (Haydock) --- Ce sacrifice est le plus essentiel. Dieu a rejeté tous ceux qui étaient dépourvus de cette condition, ou n'étaient pas offerts par des gens déterminés à observer toute la loi, 1 Rois xv. 22., Isaias i. 11., et Jérémie vii. 22. (Porphyrius, Abs. ii.) (Calmet) --- Aucun sacrifice de l'Ancien Testament n'était suffisant pour satisfaire la justice de Dieu pour le péché.

Le Christ, par l' oreille de l'obéissance, a accompli la rédemption de l'homme par sa mort, comme cela a été déterminé de toute éternité. Voir Hébreux x. (Worthington) --- Et est omis dans la version latine de saint Paul, holocautomata pro peccato, par inadvertance, ou plutôt pour suggérer, qu'il parlait de l'holocauste de l'expiation, Hébreux x. 6, 8 et xiii. 11., et Lévitique xvi. 27. (Berthier) --- Saint Augustin n'admet lui aussi qu'une seule espèce de sacrifice, "les holocaustes également pour le péché". Mais d'autres les distinguent des victimes destinées à expier les péchés des individus (Lévitique v., etc.) dont parle aussi le prophète. (Calme)

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