Le siège de l'iniquité t'attache-t-il ? &c. C'est-à-dire, veux-tu, ô Dieu, qui es toujours juste, admettre le siège de l'iniquité ; c'est-à-dire d'injustice, ou de juges injustes, d'avoir quelque association avec toi ? Toi qui encadres ou travailles par commandement ; c'est-à-dire toi qui nous obliges à travailler avec toute la diligence pour garder tes commandements ; (Challoner) car la foi seule n'est pas suffisante, (Worthington) et qui aiment que nous y trouvions quelque difficulté ou répugnance de la nature, afin que nous ayons d'autant plus droit à la consolation, v.

19. (Haydock) --- Commandement, ou "instruction". Saint Augustin observe que les souffrances de cette vie sont pour notre instruction, pour nous avertir des punitions et récompenses futures. Cette idée est très lumineuse. (Berthier) --- Le Christ fut le premier à souffrir, et ainsi à entrer dans sa gloire, Luc xxiv. 26. (Haydock) --- Nemo dormiens coronatur. (Saint Jérôme) --- Pourtant le joug du Christ est vraiment doux.

Le diable nous pousse à la considérer comme insupportable. (Saint-Bernard) --- Framest, fingis. --- Septante, Saint Augustin, &c., Fingit, qui peut se référer au siège, ou à des juges injustes, qui tyrannisent les autres, comme le faisaient les Babyloniens, (Calmet) et comme les Juifs conspiraient contre l'âme du juste . « Le tribunal de la perversité aurait-il avec toi un commerce qui, sous le nom de loi, forme des machinations impies ? (Houbigant)

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