afin que vous marchiez honnêtement vers ceux qui sont au dehors, et que vous ne manquiez de rien.

Ce passage est un autre chef-d'œuvre de l'exhortation pastorale, car il combine une reconnaissance immédiate des progrès déjà réalisés dans la sanctification avec un rappel délicat du fait que le but n'est pas encore atteint : Mais concernant l'amour fraternel, vous n'avez pas besoin d'être écrit à , car vous-mêmes êtes des gens enseignés de Dieu à vous aimer les uns les autres. Avec quelle habileté efficace Paul fait valoir son point ! En représentant la situation de manière à les appeler des hommes enseignés par Dieu Lui-même, par le Saint-Esprit dans la Parole, et en déclarant que dans les circonstances ses écrits concernant l'amour fraternel seraient superflus, il met cette vertu devant leurs yeux avec le accentuation la plus nette, faisant honte à tous ceux qui ne pratiquaient pas cet amour à tout moment.

L'apôtre cite un cas qu'il connaît personnellement : Car, en effet, vous le faites envers tous les frères de toute la Macédoine. Il y avait des relations animées entre les chrétiens de cette époque, non seulement dans la congrégation d'origine, mais aussi avec les frères de Philippes, de Bérée et d'ailleurs en Macédoine. Envers tous ces chrétiens, les membres de la congrégation de Thessalonique pratiquaient l'amour fraternel comme il était requis.

Mais le but n'était pas encore atteint ; ils ne pouvaient pas encore parler de perfection. à toi, afin que tu puisses mener ta vie honnêtement envers ceux qui n'ont pas besoin de rien. Les Thessaloniciens devaient tendre vers une perfection toujours plus grande, également en matière d'amour fraternel, car il y a tant de facteurs qui tendent à entraver sa propre croissance.

En même temps, cependant, au lieu de rechercher une fausse renommée par leurs œuvres d'amour, ils devaient s'efforcer avec le plus de zèle, mettre leur cœur, leur âme et leur honneur sur ce point, pour mener une vie calme et paisible en toute piété et honnêteté. . Rien n'est plus utile à cette fin que de s'occuper de ses propres affaires, de s'occuper strictement de ses propres affaires, de ne pas se mêler de celles des autres, une entreprise qui engendre presque invariablement des conflits.

Aussi devraient-ils travailler de leurs propres mains, ils devraient être sérieusement engagés, chacun dans sa propre occupation ; car le diable trouve du travail pour les mains oisives, comme le montre l'exemple de David. Ce commandement appartenait à ceux que Paul avait donnés dès le commencement, car il avait peut-être prévu le danger qui conduirait les enthousiastes à s'attendre à tout instant à la venue du Christ, et donc à négliger leur travail sous prétexte qu'il était inutile dans les circonstances. .

Paul veut que les chrétiens de Thessalonique mènent une vie honnête, convenable, respectable, décente en présence des païens non convertis. Car en travaillant de la manière décrite ici, ils seraient pourvus des nécessités de la vie et ne seraient donc à la charge d'aucun étranger pour l'aide. Remarque : Il est tout à fait approprié que ce passage trouve son application dans toutes les relations des croyants en tant que tels envers les incroyants.

Demander l'aide des ennemis de la Croix en matière de construction d'églises, d'écoles ou d'institutions caritatives, c'est déclarer que l'Évangile a perdu son pouvoir de rendre le cœur des chrétiens disposé à accomplir l'œuvre que le Seigneur leur a confiée. .

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