si un homme ou une femme qui croit a des veuves, qu'ils les soulagent, et que l'église ne soit pas chargée, afin qu'elle puisse soulager les veuves.

Ayant donné sa définition d'une veuve dans le besoin et réellement abandonnée, il montre maintenant de quelle manière la congrégation doit prendre des dispositions pour l'entretien des vraies veuves : Une veuve ne doit pas être inscrite sur la liste (des personnes à charge) à moins que elle a atteint l'âge de soixante ans, (ayant été) la femme d'un homme. Il semble que l'incident relaté dans Actes 6:1-15 ait amené les diverses congrégations chrétiennes à préparer une liste des veuves qui avaient droit au soutien de la congrégation.

C'est en référence à cette liste que saint Paul fait la règle, en plaçant l'âge des veuves pour être soutenus à soixante ans, pas moins, cet âge étant probablement l'âge auquel elles ne pourraient plus subvenir à leurs besoins. Mais Paul cite aussi d'autres conditions. Tout d'abord, elle doit avoir été la femme d'un homme, c'est-à-dire que sa vie conjugale doit avoir été sans scandale ; elle devait être une épouse fidèle au mari avec lequel elle avait été mariée.

Mais l'apôtre a aussi d'autres conditions : Bien parlée pour les bonnes œuvres, si elle a élevé des enfants, si elle a été hospitalière, si elle a lavé les pieds des saints, si elle a porté secours aux (personnes) en détresse, si elle a suivi avec diligence tout bon travail. Saint Paul a exigé que les veuves qui devaient être entretenues aux frais de la congrégation soient bien signalées, bien parlées, aient une excellente réputation en ce qui concerne les bonnes œuvres.

Il ne voulait sur les listes que les noms des femmes connues pour être des femmes de bonne moralité, d'un caractère strictement chrétien. Leur domaine d'activité devait être celui des bonnes œuvres. L'apôtre propose quelques suggestions quant à la manière dont une enquête sur l'aptitude d'un candidat pourrait être menée. A-t-elle élevé ses enfants, si Dieu lui en a accordé, dans les soins et l'exhortation du Seigneur ? A-t-elle montré un cœur plein d'amour miséricordieux envers les étrangers ? Voulait-elle montrer l'hospitalité à quelque pauvre frère chrétien en séjour ? Était-elle prête à montrer aux saints qui entraient chez elle des actes particuliers de gentillesse et de courtoisie que la coutume exigeait, qui témoignaient de son humilité désintéressée ? 

Était-elle prête à porter secours en paroles et en actes à ceux qui étaient en détresse ? Était-ce son effort constant d'être utile en cas de problème selon ses capacités ? A-t-elle toujours été zélée et intéressée par tout bon travail ? A-t-elle, en d'autres termes, consacré toute sa vie au service de son prochain, témoignant de la foi de son cœur dans un amour désintéressé ? Si ces points et d'autres similaires pouvaient être établis par une enquête minutieuse, alors une telle veuve pourrait être inscrite sur la liste de la congrégation, parmi celles qui avaient droit à l'aide qui était régulièrement accordée à ceux qui avaient réellement besoin d'aide.

L'apôtre décrit maintenant une autre classe de veuves qu'il ne veut très catégoriquement pas inclure dans le catalogue de celles qui avaient droit à une pension alimentaire : Mais les veuves plus jeunes refusent ; car s'ils sentent le désir de la chair contre Christ, ils veulent se marier, ayant la condamnation d'avoir rejeté leur première foi. Pour refuser aux plus jeunes veuves le droit d'être inscrites sur la liste de celles qui étaient soutenues par la congrégation, l'apôtre donne une raison simple.

Les jeunes femmes étaient encore en possession de toute leur vigueur intellectuelle et corporelle, avec tout ce que cela implique. Tant qu'ils seraient occupés à leur propre soutien, il y aurait un débouché suffisant pour leur énergie superflue, et ils ne seraient pas si facilement enclins à faire des bêtises. S'ils recevaient leur plein soutien de la congrégation, cependant, il n'y aurait pas d'exutoire commode pour leur rigueur naturelle.

L'oisiveté serait susceptible d'augmenter l'élan de leurs désirs corporels, ils risqueraient de rechercher la satisfaction sensuelle, de devenir accros à la dissipation et à la volupté. Ce comportement, à son tour, les placerait dans la plus forte opposition à Christ. Même s'ils devaient alors saisir l'occasion de se marier et d'échapper aux tentations de la méchanceté, l'accusation resterait toujours qu'au moyen du soutien reçu de la congrégation, ils avaient saisi l'occasion de devenir dépendants de divers vices.

Ils viendraient sous le jugement de la condamnation qu'ils avaient perdu leur foi en se livrant à de tels péchés de la chair. Même le mariage, en lui-même un état saint, ne serait dans leur cas que le résultat d'une vie d'aisance qui intensifie les passions naturelles et fait de la satisfaction de leur pulsion sexuelle la seule raison d'y revenir.

Mais l'apôtre a encore une autre raison pour exclure les veuves plus jeunes du soutien de la congrégation : en même temps, d'un autre côté, étant à loisir, elles apprennent à courir de maison en maison, non seulement oisives cependant, mais aussi bavard et curieux, disant des choses qu'ils ne devraient pas. Leur entretien étant assuré, les veuves plus jeunes pourraient bientôt trouver le temps qui leur manquait.

Ils auraient trop de loisirs et en même temps trop d'énergie. S'ils s'étaient voués aux œuvres de miséricorde, s'ils avaient passé le temps dont ils disposaient à grandir dans la connaissance chrétienne, tout aurait pu encore aller bien. Mais l'expérience de l'apôtre lui avait montré qu'ils employaient leur temps d'une tout autre manière. Ils se promenaient de maison en maison, sans but ni but précis.

Leur oisiveté en elle-même était déjà assez mauvaise dans les circonstances, mais ils sont aussi devenus des bavards, des bavards, ils ont tué le temps avec des paroles creuses ; ils fouillaient dans des affaires qui n'étaient pas leurs affaires, ils parvenaient à débusquer des secrets de famille à des matrones sans méfiance. Naturellement, ils prirent l'habitude de répéter des choses qui auraient dû rester secrètes, leur bavardage n'étant pas retenu par le bon sens ; en un mot, ils sont devenus des conteurs de premier ordre. L'application des paroles de l'apôtre aux circonstances de notre temps est si évidente que chaque lecteur peut facilement ajouter son propre commentaire.

L'apôtre propose maintenant un remède à de telles conditions : j'ordonne donc que les plus jeunes (veuves) se marient, portent des enfants, dirigent un ménage, ne donnent en aucune façon occasion à un adversaire en faveur de la raillerie ; car déjà certains sont détournés après Satan. Afin d'éviter les offenses tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la congrégation, l'apôtre établit ici une règle qui pourrait bien être suivie plus fréquemment aussi de nos jours.

Le danger, comme l'expérience l'a montré, étant tel que celui décrit par saint Paul, le remède réside en ceci, que les jeunes veuves entrent dans le saint mariage pour la deuxième fois avant qu'il n'y ait la moindre chance d'offense. Et puisque le mariage, par la bénédiction de Dieu, devrait naturellement être fructueux, la procréation devrait suivre naturellement. Que le mariage, de nos jours, ne soit souvent considéré que comme un jeu stupide et voluptueux, dans lequel la bénédiction des enfants est exclue d'emblée, est une perversion maudite de l'ordonnance de Dieu.

Les veuves plus jeunes, s'étant remariées, seraient de toute façon occupées à gérer leur propre ménage, à élever leurs enfants et à s'occuper des affaires du foyer. Dans la position de mère et de maîtresse de maison, une femme remplira le mieux sa vocation dans le monde, se rapprochera le plus de l'idéal que la Bible loue. Dans ce double office de mère et de maîtresse de maison, la femme est donc si occupée qu'elle n'a pas le temps de s'égarer et de se faire volupté, et les opposants trouveront à peine l'occasion de critiques justifiées et de railleries qui pourraient jeter un mauvais jour sur le religion chrétienne, sur la foi et la doctrine que les croyants confessent, dont ils se glorifient.

L'appréhension de l'apôtre à cet égard n'était pas sans fondement, puisque certaines veuves s'étaient déjà trompées, elles avaient cédé à la tentation, avaient oublié la chasteté et la décence, avaient quitté la voie de la sanctification, avaient renié la foi.

A la fin de ce paragraphe, l'apôtre reprend la question de l'entretien des veuves : Si un homme ou une femme parmi les croyants a des veuves (parmi ses parents), qu'il les assiste ; la congrégation ne doit pas en être chargée, afin que les veuves qui sont vraiment dans le besoin puissent être servies avec de l'aide. Il semble que le soin des veuves dans les congrégations était une question brûlante à cette époque, ce qui rendait nécessaire pour St.

Paul de prêter tant d'attention à sa solution. Son résumé est qu'aucune personne liée à une veuve ne devrait être autorisée à se soustraire au devoir qui lui incombe ; chacun doit veiller à ce qu'une veuve si solitaire soit prise en charge, qu'elle reçoive le soutien dont elle a besoin. La congrégation en tant que telle ne doit pas être chargée de son soutien, sauf en cas d'absolue nécessité.

Remarque : Les congrégations de nos jours peuvent crier apprendre à prendre soin de leurs bienveillance d'une manière bien ordonnée, ce qui inclut une enquête approfondie sur tous les cas dans lesquels un soutien semble être demandé.

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