Puis il les fit entrer et les logea.

La vision que Dieu avait envoyée à Pierre le troublait, le rendait perplexe, elle le rendait mal à l'aise, incertain de ce qu'il devait faire ensuite. Il a observé la dérive générale de la communication prévue, mais son application n'était pas claire pour lui. Cela signifiait-il seulement l'abolition de la partie cérémonielle de la révélation de l'Ancien Testament, ou était-ce même plus que cela inclus ? Et à quel cas particulier le Seigneur se réfère-t-il ? Mais ces doutes et ces perplexités furent rapidement dissipés, car entre-temps les messagers de Corneille avaient atteint la ville ; ils s'étaient renseignés sur l'emplacement de la maison à laquelle ils étaient dirigés ; ils avaient trouvé le bon endroit et se tenaient même maintenant à la porte ci-dessous.

Le passage voûté qui, dans les maisons orientales, conduisait de la rue à la cour intérieure était fermé à l'extérieur par une lourde porte pliante avec un petit guichet tenu par un portier. A cette porte, les messagers se tenaient, criant, soit au portier, soit à quelques-uns des autres serviteurs dans leur enquête, si Simon, avec le nom de Pierre, y logeait. Pierre, qui ne savait rien de toute cette agitation, en fut informé par l'Esprit.

Alors qu'il réfléchissait encore à la vision, essayant de reconnaître clairement le dessein de Dieu, l'Esprit lui dit que les hommes le cherchaient, et lui dit de se lever, de descendre et de faire le voyage avec les hommes, sans aucun doute ni hésitation. , puisque Lui, Dieu Lui-même, avait envoyé les hommes. Ici, Peter avait la solution de la question déroutante. Il ne devait pas reculer d'horreur à l'idée d'accompagner les étrangers, mais s'y rendre volontiers et volontiers.

Pierre ne savait toujours pas quel message spécial les hommes apportaient, mais il a suivi les ordres de l'Esprit. Descendant vers les hommes, qui semblent s'être encore tenus à la porte ou dans le couloir, il les informa de son identité et s'enquit de la raison de leur présence. Et les trois fidèles messagers firent bon usage de la confiance que leur maître leur avait accordée, témoignant d'ailleurs de leur amour et de leur respect pour Corneille.

Ils se réfèrent à lui comme un homme juste, irréprochable dans ses relations avec ses semblables selon les normes juives, et aussi comme un homme craignant Dieu, celui qui avait accepté le Dieu des Juifs et n'avait plus mis sa confiance dans les idoles. De plus, il avait un bon rapport, a été bien parlé par tout le peuple des Juifs; tous les hommes avaient la plus haute estime pour son intégrité. De ce maître, ils rapportent qu'il avait été averti de Dieu, qu'il avait reçu un message d'un saint ange en tant que messager du Seigneur, pour aller chercher Pierre dans sa maison, afin d'entendre des paroles de lui.

" Reliant ce message, envoyé par l'ordre d'un 'saint ange', avec la vision, et avec le commandement de l'Esprit d'aller avec les hommes, sans aucun doute, Pierre voit maintenant en un instant qu'il est appelé par l'autorité divine, par l'ange, par la vision, par l'Esprit, pour faire ce qu'il avait toujours pensé auparavant comme un péché, entrer dans la maison d'un Gentil, et lui annoncer la Parole du Seigneur.

Rien de moins qu'un appel divin indubitable aurait pu l'inciter à le faire ; mais maintenant il n'a pas d'autre alternative que s'il résiste à Dieu. " Le premier résultat de cette compréhension claire de la situation fut que Pierre invita les messagers à entrer, en fit ses hôtes et leur offrit un logement convenable. Pierre comprit maintenant que Dieu n'était pas seulement le Dieu des Juifs, mais des Gentils en tant que bien, puisqu'il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.

Dans toute l'histoire, la main du Seigneur est évidente. Et donc tout le cours de la vie de chaque personne est entre les mains de Dieu, toutes les circonstances étant ordonnées par Dieu, même les soi-disant événements fortuits. Et Dieu renouvelle toujours la preuve du fait qu'Il veut que les gens s'approchent de la Parole, et qu'Il veut rapprocher la Parole des gens.

Et le lendemain, Pierre s'en alla avec eux, et certains frères de Joppé l'accompagnèrent.

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