Mais Peter a continué à frapper; et quand ils eurent ouvert la porte et le virent, ils furent étonnés.

Après le départ de l'ange, qu'il avait suivi jusque-là d'une façon si hébétée, Pierre revint enfin à lui-même, il se réveilla complètement, il secoua la léthargie du sommeil et reprit l'usage de ses sens. Et maintenant, il réalisait aussi ce que le Seigneur avait fait pour lui. Maintenant, il savait avec certitude que le Seigneur avait envoyé son ange et l'avait délivré de la main d'Hérode et de toute attente sérieuse du peuple des Juifs.

En aucune autre manière, on ne pouvait expliquer que les lourdes chaînes avaient été retirées de ses bras, que le sommeil des soldats à ses côtés avait été si anormalement sain, que les sentinelles des deux stations avaient été frappées de cécité et de surdité, et qu'il se tenait ici, libre, sain et sauf. Et ainsi Pierre se représenta la scène du lendemain, la déception du peuple, et l'ennui du monarque dont la main et le pouvoir s'étaient révélés si faibles.

Ce côté de la question s'est présenté à lui en premier. Mais alors qu'il devenait encore plus conscient de la situation, il lui vint à l'esprit que le Seigneur était ici en train de lui donner un indice. Et ainsi vint la pensée de l'évasion, des mesures immédiates qu'il devrait prendre pour se sauver. Alors il tourna ses pas vers la maison de l'un des disciples, Marie, la mère de Jean, avec le nom de famille Marc, où de nombreux frères et sœurs étaient rassemblés en congrégation, activement engagés dans la prière.

Note : Malgré l'heure tardive, la nuit étant très avancée à cette heure, les disciples étaient tenus éveillés par leur sollicitude aimante et la Révélation et le respect pour leur maître, ne se lassant pas de prier pour lui et son bien-être, un exemple qu'il faut toujours garder à l'esprit. Pierre, ayant pleinement repris ses repères, n'eut aucune difficulté, à la lumière de la lune maintenant dans le dernier quartier, à trouver la maison de Marie.

Il frappa au portillon de la porte menant au passage d'entrée voûté, et une servante, ou esclave, du nom de Rhoda, vint répondre à son coup. Mais quand, sur son défi, elle reconnut la voix de Pierre, elle était presque hors d'elle de joie, oubliant même d'ouvrir la porte à Pierre. Dans un élan d'impatience, elle se précipita dans la maison et annonça aux disciples rassemblés que Pierre se tenait dehors.

Mais son message confiant a été reçu avec le cri incrédule : Vous devez avoir perdu la tête. Et quand elle insista avec une grande véhémence qu'il en était bien ainsi, qu'elle ne pouvait pas se tromper dans sa reconnaissance de la voix, ils ne voulurent toujours pas croire, mais déclarèrent que ce devait être son ange, Matthieu 18:10 ; Hébreux 1:14 .

Ils étaient d'avis que l'ange gardien de Pierre avait pris sa forme et sa voix et se tenait devant la porte. Pendant ce temps, Peter continuait de frapper à la porte, soucieux de quitter la rue, où il y avait toujours un danger qu'un piéton en retard le reconnaisse. Alors ils ont finalement ouvert la porte, l'ont vu et reconnu, et ont été très étonnés. Leurs prières avaient été entendues bien au-delà de leurs propres attentes ; le miracle était trop grand pour qu'ils le saisissent.

Ainsi, la main du Seigneur est avec Ses serviteurs pour les protéger dans toute leur œuvre de ministère pour Lui. Notez les relations bienveillantes et intimes entre la servante Rhoda et les autres membres de la maison. Si cette histoire était prise en exemple par les maîtres comme par les employés, il n'y aurait pas de problème de serviteur de nos jours.

Continue après la publicité
Continue après la publicité