Et après la lecture de la Loi et des prophètes, les chefs de la synagogue leur envoyèrent, disant : Hommes frères, si vous avez une parole d'exhortation pour le peuple, dites la suite.

Quelque temps après les événements relatés par Luc dans les premiers versets de ce chapitre, Paul et ses compagnons quittèrent Paphos, naviguant de là en direction du nord-ouest sur une distance d'environ 170 milles jusqu'à la baie d'Attalie. Ils ne débarquèrent cependant pas à Attalie, mais remontèrent le fleuve Cestrus jusqu'à la ville de Perge, capitale de la Pamphylie, à un peu plus de sept milles de la mer. Il est probable que Paul avait l'intention de pousser d'ici immédiatement à l'intérieur du pays, qui était alors infesté de bandes sans foi ni loi, dont les vols et les meurtres circulaient de nombreux récits.

Jean-Marc, par conséquent, ne se montra pas à la hauteur de l'occasion, mais quitta les deux missionnaires pour une raison charnelle et retourna dans sa maison à Jérusalem. Il faut souvent non seulement du courage et de la force naturels, mais surtout le courage et la puissance d'en haut pour braver les difficultés et les dangers de porter le message de l'Evangile sur des rivages étrangers, et l'absence de luxe et même de confort habituels doit être supportée avec joie pour le l'amour de la cause.

La défection de Marc, cependant, n'a pas entravé les plans de Paul, car lui et Barnabas ont quitté Perge et ont traversé le pays sauvage et anarchique des hauts plateaux pisidiens jusqu'aux vallées au-delà jusqu'à ce qu'ils atteignent la ville d'Antioche, environ une centaine milles de la Méditerranée. Il était situé dans une position stratégique, sur un plateau bas, qui présente à l'heure actuelle un désert désolé.

C'était une colonie romaine depuis 25 av. cette plus grande province à des fins administratives. Ainsi, Antioche pisidienne était géographiquement et en partie aussi linguistiquement phrygienne, mais politiquement galate.

C'est à la fin de l'été, probablement en août de l'an 46, que Paul et Barnabas arrivèrent à Antioche pisidienne. Avec une énergie caractéristique, ils se mirent au travail. Ils entrèrent dans l'unique synagogue de la ville le jour du sabbat et s'assirent. L'ordre habituel des services a été suivi. Une section de la Loi fut lue, puis une des prophètes ; puis vinrent des exhortations basées sur les passages lus. C'était la coutume des synagogues d'inviter un rabbin en visite à s'adresser à l'assemblée à ce stade, et donc les dirigeants de la synagogue, qui occupaient des sièges surélevés devant la congrégation, envoyèrent un mot à Paul et Barnabas par le serviteur, l'invitation : Frères , si vous avez une parole d'exhortation, de conseil, pour le peuple, dites-la. Que Paul et Barnabas se soient déjà présentés aux dirigeants de la synagogue ou non, cela importe peu,

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