Car Moïse d'autrefois a dans chaque ville ceux qui le prêchent, étant lu dans les synagogues chaque jour de sabbat.

Au moment où Barnabas et Paul eurent fini de répéter le succès qui accompagnait leurs travaux, les auditeurs ne pouvaient avoir d'autre impression que celle que la conversion des Gentils était une œuvre de Dieu, et que leur statut de disciple, même sans l'observation de la loi cérémonielle, doit nécessairement lui être acceptable. Personne d'autre, donc, n'ayant demandé le privilège de la parole, Jacques, c'est-à-dire Jacques le Juste, le frère du Seigneur, l'un des piliers de la congrégation à Jérusalem, selon le rapport commun son chef après l'enlèvement de les apôtres, se levèrent et ajoutèrent l'évidence de la prédiction prophétique à celle des faits présentés par les orateurs précédents.

Demandant à l'auditoire d'écouter attentivement, il a ouvert ses remarques par une référence au rapport de Pierre : Siméon a expliqué de quelle manière Dieu au début, dès le commencement, résolu de gagner un peuple des Gentils à son nom, pour la gloire et la louange de son saint nom, et appelé par son nom, comme ses enfants. Avec ce fait s'accordent les paroles des prophètes. Bien que Jacques ne cite qu'un seul des prophètes, il se peut qu'il ait eu à l'esprit le crochet des prophètes ou qu'il ait laissé entendre que les autres prophètes font des déclarations similaires.

Il cite les mots Amos 9:11 selon la traduction grecque. Là, le Seigneur avait promis de revenir après cela, à l'heure fixée par Lui dans le futur. Il rebâtirait alors, dresserait de nouveau la tente de David qui avait été détruite, abaissée. Il ne parle pas de l'Église de l'Ancien Testament comme de la maison de David, comme dans d'autres endroits, mais comme d'une tente, d'une baraque, d'une hutte qui s'était délabrée et tombée en ruines.

Mais cette hutte qui gisait à terre comme foudroyée par une tempête, le Seigneur voulait la reconstruire et la redresser comme le tabernacle du Nouveau Testament. Cette reconstruction des ruines a eu lieu en et par Jésus-Christ, afin que ceux qui restaient du peuple cherchaient le Seigneur le plus diligemment, que le reste des hommes, c'est-à-dire tous les païens, sans respect des personnes et des œuvres, tous ceux sur qui son nom est prononcé dans la prédication de l'Evangile, doivent s'efforcer de posséder les bénédictions du Seigneur.

C'était ce Seigneur qui faisait toutes ces choses, dont la manière de les accomplir ne pouvait être démentie. Car il n'avait pas l'habitude d'accomplir ses œuvres d'une manière aléatoire, mais il avait travaillé selon des plans précis depuis le commencement du monde. Et Il avait fait connaître ces faits depuis le commencement du monde. Sur la base de cette déclaration prophétique claire, dont personne ne pouvait nier l'accomplissement après avoir entendu les rapports faits à l'assemblée, Jacques osa maintenant une opinion, non pas nécessairement en tant que président de la réunion, mais en tant qu'orateur qui présente le résultat de ses délibérations sous la forme d'une résolution.

Il offrit la motion qu'ils ne devraient pas troubler ou molester en aucune façon ces gens parmi les Gentils qui se tournaient vers Dieu et avaient été acceptés par Lui dans la foi. Mais il suggéra que des lettres leur soient envoyées les mettant en garde contre la contamination du culte des idoles, contre la fornication, contre la consommation de viande d'animaux étranglés et contre la consommation de sang, dans le culte des idoles étaient inclus les fêtes idolâtres, où la viande était servie que avait été sacrifié à de faux dieux.

Dans une certaine mesure, aussi, les péchés contre le Sixième Commandement ont été pratiqués en relation avec les temples des idoles, bien que ces péchés aient été également répandus autrement, des violations sans nom de la loi chrétienne de pureté ayant lieu en fait. C'est la volonté de Dieu aux chrétiens de tous les temps, qu'ils évitent la fornication et toute souillure, et qu'ils restent intacts du monde et de ses convoitises, y compris les joies et délices impurs et idolâtres du monde.

Mais que Jacques a voulu ajouter l'interdiction concernant la consommation d'animaux étourdis ou étranglés sans perte de sang, et celle du sang lui-même, Lévitique 17:13 ; Deutéronome 12:16 ; Deutéronome 15:23 , a été fait pour une autre raison.

Ces pratiques avaient été interdites dans l'Ancien Testament et étaient considérées comme particulièrement répugnantes par les Juifs, une abomination devant le Seigneur. Et les chrétiens juifs n'avaient pas encore été capables de se débarrasser de ce sentiment de dégoût et de dégoût, de l'avis de Jacques, par conséquent, on pourrait bien demander aux chrétiens païens d'avoir une certaine considération pour leurs frères juifs dans ce cas. La charité chrétienne l'exigeait, surtout là où les repas étaient pris en commun.

Jacques ajouta, en concluant son discours, que Moïse depuis les temps anciens avait des hommes dans toutes les villes qui le proclamaient dans les synagogues, puisqu'il était lu dans les offices de chaque sabbat, c'est-à-dire que ses livres étaient lus et expliqués dans les offices. Il y avait donc des chances que ces coutumes mosaïques fussent bien connues partout, et leur non-observation pouvait offenser, comme si la voie du salut dans le Nouveau Testament était différente de celle de l'Ancien.

Alors, aussi, il y avait danger que les relations entre juifs et chrétiens païens cesseraient entièrement à moins que ces derniers ne soient disposés, par charité, à observer un décret qui rendrait possible la communion fraternelle. Et enfin, ceux qui s'accrochaient encore à l'observation extérieure des coutumes mosaïques n'avaient pas à s'inquiéter, puisque Moïse était encore en train d'être lu. James savait très bien que cela changerait avec le temps, mais ne proposa pas de forcer la question par précipitation sans tact.

Remarque : le projet proposé par James n'était pas une résolution de compromis, comme cela a été dit. Ce n'était pas son opinion que les chrétiens païens ne devraient en effet pas être chargés de toute la loi de Moïse, mais seulement de certaines ordonnances. Même la plus petite particule de la loi mosaïque, imposée comme condition de salut, aurait ôté la foi des chrétiens dans la grâce gratuite et la miséricorde du Sauveur.

Sa suggestion était simplement une proposition dans l'intérêt de l'ordre chrétien, non pour alourdir les cœurs croyants, mais pour simplifier le problème de l'union de deux races dans les mêmes congrégations sans danger de friction continuelle. Ces directions ne concernaient pas la voie du salut, car les chrétiens païens l'avaient appris de l'Évangile.

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