Mais Paul cria d'une voix forte, disant : Ne te fais aucun mal ; car nous sommes tous ici.

Pierre avait calmement dormi en prison la nuit précédant son exécution, chap. 12:6. Et ici, ces deux disciples, le dos douloureux et ensanglanté par les coups de fouet impitoyables, les jambes à l'étroit dans l'instrument de torture et l'esprit brûlant du sentiment d'injustice qu'ils avaient subi, ont pu mettre toutes les pensées sur la torture de côté et de prier. Et dans la prière, ils ont même eu la force nécessaire pour chanter des hymnes à Dieu, pour le louer dans les psaumes.

Paul et Silas chantaient, et les autres prisonniers écoutaient avec un intérêt attentif. C'était un service de louange et d'action de grâce comme on en avait rarement vu dans ce monde, le premier de nombreux autres semblables organisés par les martyrs chrétiens dans les cachots. Mais soudain, un grand tremblement de terre a secoué la prison, avec une force telle qu'elle en a ébranlé les fondations mêmes. Et à la suite de la secousse, non seulement toutes les portes se sont ouvertes au même moment, mais aussi les chaînes de tous les prisonniers ont été desserrées, enlevées.

Le Seigneur des chrétiens est plus fort que les ennemis qui tentent d'assassiner ses serviteurs. Il lui est facile de sauver ceux qui sont les siens. Le geôlier, réveillé de son sommeil par le choc, se rendit pleinement compte de la situation d'un seul coup. Un coup d'œil suffisait pour lui montrer les portes ouvertes de la prison, et puisqu'il concluait que les prisonniers devaient sûrement s'être évadés, il tira son épée du fourreau avec l'intention de se suicider ; car la mort était la peine pour avoir permis aux prisonniers de s'évader.

Tout cela, bien sûr, ne s'est pas produit sans quelque agitation et tollé, un fait qui a rapidement informé Paul de la situation, qui alors d'une voix forte à la fois entravé le projet de suicide et donna au geôlier l'assurance qui était la plus apte à se rétablir. -contrôle : Ne vous faites rien de mal ; nous sommes tous ici. Aucun des prisonniers n'avait tenté de s'évader, bien que rien ne les en empêche.

C'était soit qu'ils étaient pris de panique à cause du tremblement de terre, soit que le comportement de Paul et de Silas les avait si profondément marqués qu'ils se perdaient dans l'admiration du courage dont faisaient preuve les deux prisonniers torturés. Beaucoup d'entre eux ont sans aucun doute vu un lien entre la prière des apôtres et le tremblement de terre, et ont été émus d'admirer la toute-puissance de Dieu.

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