Car Paul avait décidé de passer par Éphèse, parce qu'il ne passerait pas le temps en Asie ; car il se hâta, s'il lui était possible, d'être à Jérusalem le jour de la Pentecôte.

Les compagnons de Paul descendirent au navire et s'embarquèrent sans lui, naviguant jusqu'à la ville d'Assos sur le golfe d'Adramyttene. La distance par voie d'eau est d'environ quarante milles, tandis que le voyage par voie terrestre n'est que de la moitié environ. Paul l'avait ainsi commandé, dans l'intention de faire le voyage à pied et de le faire monter dans le navire, pour le récupérer le soir ou le lendemain. Paul était épuisé par les travaux et l'excitation des dernières semaines, sans parler de la menace constante due à la haine juive.

Un petit voyage à pied, bien qu'il ait été fait après une nuit sans sommeil, lui donnerait l'occasion d'être seul en prière avec son Seigneur, en plus d'offrir le détournement de paysages constamment changeants en cours de route, un soulagement pour le corps et l'esprit. Remarque : Il y a beaucoup de place pour la réflexion ici pour ceux qui peuvent lire entre les lignes, à la fois quant aux fardeaux supportés par un prédicateur fidèle et à la nécessité de la solitude et des loisirs parfois.

Lorsque Paul avait rejoint ses compagnons sur le navire à Assos, soit le soir même, soit le lendemain matin, et qu'ils avaient été récupérés par eux, ils se sont rendus à Mitylène, un port sur la côte orientale de l'île de Lesbos, où ils ont jeté l'ancre pour la nuit, le chenal étant quelque peu dangereux pour naviguer dans le noir. Le lendemain, ils firent une bonne avancée, pouvant atteindre un point proche du continent en face de l'île de Chios, où ils mouillèrent pour la nuit.

Leur prochaine station était l'île de Samos, au sud du golfe de Caystrie et au sud-ouest d'Éphèse. Pour atteindre l'île, ils ont frappé directement à travers le golfe et n'ont donc pas débarqué à Éphèse. De Samos, ils passèrent sur le continent, avec un certain retard à Trogyllium, probablement pour prendre ou décharger une partie de la cargaison. Mais de là, il n'y avait qu'une courte course jusqu'à Milet, le port à l'embouchure du Méandre, une ville peuplée et importante, avec un grand commerce intérieur, où le navire devait rester plusieurs jours.

Le voyage de Troas à Milet avait donc duré du lundi matin au samedi soir. Et Paul ne prit pas le temps de s'arrêter quelque part et de prendre un bateau côtier jusqu'à Ephèse, car il avait décidé de ne pas s'y arrêter pendant ce voyage, le retard qu'une telle action pouvait occasionner étant sa principale raison. Sa hâte était due au fait qu'il voulait être à Jérusalem pour la fête de la Pentecôte. Ce plan lui a laissé à peine sept semaines après son départ de Philippes, et environ trois d'entre eux étaient maintenant partis.

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