témoignant à la fois aux Juifs et aussi aux Grecs de repentance envers Dieu et de foi envers notre Seigneur Jésus-Christ.

Milet n'était qu'à une trentaine de kilomètres d'Éphèse, et relié à la capitale par une bonne voie romaine. Dès que Paul, par conséquent, a découvert que le navire serait retardé de plusieurs jours, il a envoyé un message à Éphèse, demandant instamment aux anciens de l'église de descendre. La congrégation d'Éphèse, où Paul avait travaillé si longtemps, lui était particulièrement chère, et il sentit qu'il ne pouvait pas se permettre de laisser passer cette chance.

Et quand les anciens étaient venus le voir, il leur adressa des paroles d'adieu tendre. Il leur a donné, tout d'abord, un bref aperçu de ses travaux dans leur ville. Depuis le jour où il avait mis le pied dans leur province, son souci, pendant tout son séjour, avait été de leur bien-être spirituel et temporel. Il avait fait son travail en tant que fidèle serviteur du Seigneur et dans son seul intérêt, avec l'humilité pleine et entière d'un tel serviteur.

Son attitude n'avait pas été celle de l'apathie, mais il avait été rempli d'une véritable tristesse pour ses frères et pour le monde, qui s'était même manifestée par des larmes. Son œuvre s'était faite au milieu des tentations qui l'avaient entouré, qui s'étaient avancées de toutes parts à cause et dans les complots des Juifs. Leur inimitié ne s'était pas limitée à une explosion occasionnelle de méchanceté, mais l'avait toujours accompagné, toujours avec l'intention de le fatiguer dans son travail pour le Seigneur.

Mais malgré toutes ces difficultés et d'autres, il n'avait pas fait usage de la réserve dans l'enseignement, comme aurait pu le faire un lâche, mais ouvertement et franchement il leur avait proclamé ce qui était de valeur et d'utilité pour eux. Pour un ministre, reculer devant des déclarations de vérité simples par crainte pour son propre bien-être est généralement un signe d'indignité et nuit presque invariablement à la congrégation. Mais Paul avait enseigné les choses utiles au salut des Ephésiens, publiquement, devant l'assemblée assemblée, et en privé, lors de visites de maison en maison.

Son effort constant avait été d'être un témoin courageux et digne devant les Juifs et les Grecs de la repentance envers Dieu et de la foi en leur commun Seigneur Jésus-Christ. C'est brièvement la substance de toute prédication chrétienne, que tous les hommes, tous les pécheurs, devraient reconnaître leurs péchés et s'en détourner vers le Dieu de leur salut, acceptant la pleine expiation et la rédemption de Christ par la foi en ce leur Sauveur.

« La repentance n'est rien d'autre que de vraiment reconnaître le péché, d'en être sincèrement désolé et de s'en abstenir ; connaissance qui vient de la Loi, mais n'est pas suffisante pour une conversion salvatrice à Dieu, à moins que la foi en Christ ne soit ajoutée, dont le mérite offre la prédication réconfortante du saint Évangile à tous les pécheurs repentants qui sont terrifiés par la prédication de la Loi."

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