Le lendemain, parce qu'il aurait su avec certitude pourquoi il était accusé des Juifs, il le détacha de ses liens, et fit comparaître les principaux sacrificateurs et tout leur Conseil, et fit descendre Paul et le plaça devant eux.

La déclaration de Paul qu'il était un citoyen romain né libre eut un effet immédiat. Ceux qui devaient lui poser la question par la torture reculèrent aussitôt, avec empressement, car la torture était illégale dans le cas d'un citoyen romain, bien qu'elle puisse être employée dans le cas des esclaves et des étrangers. Même le chiliarque se sentait plutôt mal à l'aise avec la peur, puisqu'il avait maintenant découvert que Paul était un citoyen romain, et parce qu'il l'avait lié.

Si Paul avait été de nature vindicative, il aurait pu causer quelques difficultés au tribun, mais la vengeance n'entrait pas dans ses pensées, puisque son but avait été atteint. Mais le commandant agissait maintenant avec plus de prudence. C'était toujours sa ferme résolution de découvrir la vraie raison pour laquelle Paul était accusé par les Juifs, de quoi il s'agissait vraiment. Il fit donc libérer Paul de ses liens et ordonna aux grands prêtres et à tout le Synedrion de se réunir, l'audience ayant probablement lieu dans leur propre salle du conseil ou à quelque endroit de la ville à l'extérieur de la tour d'Antonia, très probablement en la Cour des Gentils, où les Romains étaient autorisés à comparaître, puisqu'il fit descendre Paul de la colline et le plaça devant eux. Ainsi la prophétie d'Agabus s'était accomplie, et Paul était entre les mains des Gentils,

Sommaire. Le discours de Paul aux Juifs, d'abord écouté dans un silence intéressé, est interrompu par des cris de colère, après quoi Paul se sauve d'une flagellation aux mains des soldats en déclarant sa citoyenneté romaine.

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