Je t'exaucerai, dit-il, quand tes accusateurs seront aussi venus, Et il lui ordonna d'être gardé dans la salle de jugement d'Hérode.

Le départ de Jérusalem se faisait de nuit, pour attirer le moins d'attention possible, et l'escorte armée était si forte qu'elle aurait pu facilement parer l'attaque d'une bande d'assassins. Le fait aussi que les soldats laissés par la route du nord leur aient échappé. Quatre milles au nord, ils marchèrent sur l'ancienne route dont les pavés sont encore visibles par endroits, puis tournèrent vers l'est à travers les montagnes d'Éphraïm et descendirent dans la belle plaine de Sharon, où se trouvait Antipatris.

Il s'agissait d'une marche forcée de trente milles, et cela a dû être une grande tension pour Paul. Mais ils étaient maintenant hors de tout danger possible d'une attaque de Jérusalem. Les quatre cents hommes d'infanterie firent donc demi-tour à cet endroit et retournèrent à la caserne de la Tour d'Antonia à Jérusalem, laissant les cavaliers continuer le voyage avec Paul. Ces hommes sont arrivés à Césarée en temps voulu, ont remis la lettre au gouverneur et lui ont présenté Paul.

Le procureur lut la lettre puis demanda à Paul à quel genre de province il appartenait, impériale ou sénatoriale, puisqu'il avait besoin de cette information pour compléter le rapport de Lysias concernant l'affaire. « Un procureur de Judée, comme Félix, n'était subordonné qu'au gouverneur de Syrie, dans la mesure où ce dernier pouvait exercer son pouvoir suprême en cas de nécessité. Le commandement militaire et la juridiction indépendante du procureur lui donnaient pratiquement le pouvoir exclusif de toutes les transactions ordinaires, mais le gouverneur pouvait prendre le commandement supérieur s'il avait des raisons de craindre des difficultés révolutionnaires ou autres.

« Lorsque Félix apprit que Paul était originaire de Cilicie, et pouvait ainsi introduire l'affaire en bonne et due forme, il lui promit une audience judiciaire dès que ses accusateurs se présenteraient. d'Hérode, le palais qu'Hérode Agrippa Ier y avait érigé, chapitre 12:19, et qui contenait aussi une salle de garde, où Paul pouvait être enfermé.

Remarque : Nous retrouvons ici Paul sous la protection du gouvernement romain. Pour cette raison, le gouvernement a été ordonné par Dieu, pour protéger les citoyens pacifiques, et donc aussi les chrétiens, contre la sédition et la violence. Et ainsi le Seigneur tient sa main protectrice sur ceux qui sont à lui. À moins qu'il ne le permette pour des raisons qui lui sont propres, les délires et la rage de tous les ennemis ne peuvent faire aucun mal à son Église.

Sommaire. Paul est traduit devant le tribunal romain en présence du sanhédrin, et fait l'objet d'un complot meurtrier des Juifs, sur l'exposition desquels il est envoyé à Félix, le gouverneur, par Lysias, le tribun romain à Jérusalem.

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