Mais quand Paul avait demandé d'être réservé à l'audition d'Auguste, j'ai commandé qu'il soit gardé jusqu'à ce que je puisse l'envoyer à César.

Au bout de quelques jours, quelque temps après le procès ou l'audience préliminaire qui était destiné à avoir de si lourdes conséquences, le roi Agrippa et sa sœur Bérénice vinrent à Césarée pour féliciter Festus à son entrée en fonction. Agrippa II était le fils d'Hérode Agrippa I, chap. 12. Comme il n'avait que dix-sept ans au moment de la mort de son père, il ne reçut pas le royaume, mais fut nommé souverain de Chalcis, une petite ville et un district près de l'Antiliban, après la mort de son oncle, ainsi que le le gouvernement du Temple lui fut donné, avec le droit de nommer le souverain sacrificateur.

Plus tard, les tétrarchies de Philippe et de Lysanias ont été ajoutées à ses domaines, et il portait le titre de roi, mais pas de roi de Judée. Bérénice, sa sœur aînée, avait été fiancée à Marcus d'Alexandrie, avait ensuite épousé son oncle, Hérode de Chalcis, quelques années plus tard, était restée veuve, vivait avec son frère, s'était de nouveau mariée, à Polémon, roi de Cilicie, qui : cependant, elle est bientôt partie. L'histoire de sa vie est celle d'une femme dévergondée qui n'avait qu'un trait rédempteur, lorsqu'elle tenta de dissuader le procureur Florus d'abattre les Juifs.

Les deux visiteurs royaux étaient dans la ville depuis quelque temps lorsque Festus exposa le cas de Paul au roi, convaincu que la connaissance plus intime de ce dernier des affaires juives lui permettrait de se faire une idée correcte de la situation. Alors il expliqua les choses comme il les comprenait. Un certain homme avait été laissé en garde à vue par Félix, au sujet duquel les Juifs avaient déposé des informations devant lui lorsqu'il était à Jérusalem, demandant instamment une condamnation à son encontre.

Les Juifs semblent ainsi avoir tenté d'autres stratagèmes que celui de faire transférer l'audience à Jérusalem. Festus avait dit aux Juifs que ce n'était pas la coutume des Romains de condamner un homme à obliger un autre, avant que l'accusé ait ses accusateurs face à face et ait une chance de se défendre concernant l'accusation qui a été portée contre lui. Et lorsqu'ils s'étaient réunis à Césarée, il n'avait pas tardé, il n'avait pas remis l'affaire à un autre jour, mais dès le lendemain il avait pris place au tribunal et avait ordonné que l'homme soit traduit en justice.

Mais lorsque les accusateurs se sont levés devant le tribunal, ils n'ont porté aucune accusation de mal le concernant comme Festus l'avait soupçonné. L'amertume que les grands prêtres et les membres du sanhédrin avaient manifestée à Jérusalem avait conduit le gouverneur à s'attendre à l'inculpation d'un crime très grave. Au lieu de cela, comme l'orateur le remarque avec mépris, ils avaient certaines questions sur leur propre religion contre lui et sur un certain Jésus qui était mort, dont Paul affirmait qu'il vivait.

Au cours de la procédure judiciaire, beaucoup de choses ont dû être dites des deux côtés, ce que Luc n'a pas enregistré, car il n'était intéressé qu'à offrir un résumé de l'histoire. en plusieurs phrases le scepticisme du Romain est révélé, comme lorsqu'il se réfère à la croyance juive comme littéralement un culte des démons, une religion insensée, Voir chap. 17:22, et quand il se réfère à la déclaration sérieuse de Paul comme une simple affirmation. Le résultat de l'affaire avait été que Festus avait eu des doutes, avait été perdu quant à la manière de procéder, de faire son enquête concernant ces questions et avait donc demandé si Paul désirait aller à Jérusalem et y être jugé à leur sujet. .

Mais depuis que Paul avait fait appel pour que son cas soit réservé à la décision d'Auguste, l'empereur romain, le gouverneur avait donné l'ordre de le garder en détention jusqu'à ce qu'il puisse l'envoyer à César, à la plus haute cour de l'empire romain. Le rapport de Festus est assez correct, bien que teinté par sa compréhension de l'affaire. Mais il était évidemment encore perplexe et comptait sur Agrippa, sa connaissance qui en était à ce stade, pour l'aider de bons conseils.

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