et le reste, certains sur des planches, et d'autres sur des morceaux brisés du navire. Et ainsi il arriva qu'ils s'échappèrent tous sains et saufs pour atterrir.

Quand il faisait jour, quand il faisait assez clair pour distinguer clairement les objets, les marins essayaient de se repérer, mais ils ne reconnaissaient pas la terre. Ils étaient peut-être déjà allés sur l'île, mais cette section particulière de la côte nord-est ne leur était pas familière. D'où ils étaient ancrés, près d'une pointe rocheuse, ils aperçurent ou remarquèrent une petite baie ou crique avec une plage de sable, qui paraissait beaucoup plus attrayante que les récifs plus loin.

Dans cette petite baie, donc, ils ont souhaité, si possible, conduire le navire ; ils voulaient la jeter à terre sur la plage. Ayant donc desserré les ancres en faisant glisser les câbles qui les retenaient à l'intérieur du navire, ils les laissèrent, ils les abandonnèrent à la mer. En même temps, ils détachaient les sangles, l'attache des gouvernails, des deux gouvernails à aubes dont étaient approvisionnés les navires d'alors, car ils en avaient maintenant besoin pour diriger le navire.

Et enfin, ils hissèrent la misaine, étendirent toute son étendue à la brise et se dirigèrent vers la plage plate. Mais lorsque le navire est entré dans le chenal, il a soudainement heurté un banc, une crête, un haut-fond ou un récif submergés, la proue s'enfonçant profondément dans la boue ou le sable et s'enrayant rapidement, tandis que la poupe commençait à se briser sous la force des vagues. C'était une situation extrêmement dangereuse et qui a presque fait perdre aux soldats leur sang-froid et leur bon sens.

Car leur plan était maintenant de tuer les prisonniers, de peur qu'aucun d'entre eux ne s'échappe à la nage. Comme s'il y avait eu un grand danger. Dans l'île rocheuse ! Mais ici Julius, le centurion, montra à nouveau sa bonne volonté. Il voulait faire passer Paul sain et sauf, et donc les a entravés dans leur plan, a mis un terme à leur intention. Il donna l'ordre à tous ceux qui savaient nager de sauter par dessus bord en premier et d'atteindre ainsi la terre.

Et après, quand la mer autour de la carcasse était dégagée des nageurs, les autres, certains sur des planches et d'autres sur des morceaux d'épave, devaient faire la même chose. Ce n'était pas une tâche facile, avec une mer agitée et les vagues balayant haut sur le rivage, d'atteindre un endroit hors de danger ; mais finalement tous les hommes qui avaient été sur le navire, équipage, soldats, passagers, prisonniers, passèrent en sécurité, selon la prédiction de Paul. Ce fut une évasion miraculeuse. Si seulement ils avaient tous reconnu que c'était au Dieu des chrétiens à qui ils devaient la vie et toutes les bénédictions !

Sommaire. Le voyage vers Rome commence à Césarée dans un navire adramyttine, se poursuit à Myra sur un navire alexandrin, à travers le sud de la mer Égée et le long du côté sud de la Crète, où une terrible tempête rattrape le navire et le pousse vers l'ouest pour faire naufrage sur le île de Melita.

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