ils ne se repentirent ni de leurs meurtres ni de leurs sorcelleries ni de leur fornication ni de leurs vols.

La description des grandes masses de cavaliers renforce l'effet général du passage, pour souligner la terreur et la destruction de cette grande peste : Et ainsi je vis les chevaux dans la vision et ceux qui étaient assis dessus, portant des cottes de mailles, et jacinthe et soufre; et les têtes des chevaux ressemblaient à des têtes de lions, et de leur gueule sortaient du feu, de la fumée et du soufre.

Ici, une foule de cavaliers attaquants est décrite, avec leur armure brillante rouge, bleu foncé et jaune. Ils étaient les instruments de la colère divine. Aucune puissance sur terre ne pouvait à elle seule arrêter le vol, le meurtre et l'incendie de ces démons. Les têtes de lions auxquelles ressemblaient les têtes de leurs chevaux montraient la puissance terrible, l'horrible colère qui remplissait le cœur des hordes mahométanes, du feu, de la fumée et du soufre sortant de leur bouche : Par ces trois plaies ont été tuées le tiers des hommes. , par le feu et la fumée et le soufre qui sortaient de leur bouche.

C'était et c'est un fanatisme meurtrier avec lequel les partisans de Mahomet font la guerre, toutes les abominations de l'abîme de l'enfer étant employées par eux dans leur tentative de répandre leur fausse doctrine.

C'est comme l'écrit saint Jean : Car la puissance des chevaux réside dans leur bouche et dans leur queue ; car leurs queues ressemblent à des serpents, ayant des têtes, et avec elles ils font du mal. C'est le secret de la puissance de ce faux prophète, la fausse doctrine séduisante qui sort de sa bouche. Les langues de ses maîtres sont véritablement enflammées d'enfer d'un feu désastreux, véritable mystère d'iniquité. Le vieux serpent, Satan lui-même, est leur inspiration, et partout où ils lèvent la tête, les blessures et la destruction s'ensuivent.

Et maintenant, Jean fait une déclaration presque incroyable : Et le reste des hommes, qui n'ont pas été tués dans ces plaies, ne se sont pourtant pas repentis des œuvres de leurs mains, de ne pas adorer les démons et les idoles d'or et d'argent et d'airain et de pierre et de bois, qui ne peut ni voir, ni entendre, ni marcher ; et ils ne se repentirent ni de leurs meurtres, ni de leurs arts magiques, ni de leurs fornications ni de leurs vols.

De même que Pharaon endurcit son cœur malgré les nombreuses preuves de la puissance de Dieu accomplies à ses yeux, de même que les enfants d'Israël dans le désert refusèrent encore et encore de se tourner vers le Seigneur dans un vrai repentir, malgré les nombreux miracles par lesquels Il a cherché à les influencer, ainsi il en a toujours été dans l'histoire du monde. Le Seigneur peut envoyer tant de plaies, de guerres, de pestes, de famines, et pourtant, dès qu'il retire sa main de châtiment, les hommes endurcissent leur cœur une fois de plus et refusent de se repentir des œuvres de leurs mains, de leur idolâtrie, de leur l'abus du nom de Dieu, de leurs meurtres, de leurs adultères et de leurs vols, a grand et petit.

Vraiment, c'est une description de l'abîme de la dépravation humaine, une image telle que nous en voyons, mais rarement dans son intégralité, bien que des aperçus soient assez souvent vus en ces derniers jours avant la venue du Seigneur dans la gloire.

Sommaire

Le prophète, dans la description de l'étoile filante et des hordes de sauterelles grouillant du gouffre de l'enfer, dresse un tableau de certains des principaux faux docteurs qui ont jamais vexé le christianisme ; et, d'une manière similaire, dans les innombrables cavaliers venant de l'Euphrate, prédit la montée du mahométisme avec ses fausses doctrines et toutes ses horreurs qui en découlent.

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