De la plante du pied jusqu'à la tête, c'est-à-dire tout le corps du peuple, du plus bas au plus haut et au plus honorable, il n'y a aucune solidité en lui, pas un endroit sain, mais des blessures, béantes comme du coup d'épée, et contusions, contusions comme à coups de poing, et plaies putréfiées, d'où il faut puiser le pus ; ils n'ont pas été fermés, en pressant les bords béants ensemble, à la fois pour éliminer toute matière étrangère et pour provoquer une guérison uniforme, ni liés, par un pansement frais et adoucissant, ni adouci avec une pommade, pour accélérer le processus de guérison.

En d'autres termes, lorsque les prophètes ont essayé de guérir les diverses blessures et contusions d'Israël en utilisant le couteau de la Loi, en appelant le peuple à la repentance, afin d'appliquer ensuite la pommade rafraîchissante de l'Évangile, le peuple a ressenti le traitement et entravé la guérison; ils refusèrent l'assistance du Seigneur et répudièrent sa miséricorde. Le prophète abandonne maintenant son langage figuré pour une description concrète de la situation en Juda et à Jérusalem à cette époque.

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