Et Nathanaël lui dit : Peut-il sortir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois.

Le quatrième jour des événements qui sont si soigneusement relatés ici, Jésus avait prévu de commencer son voyage jusqu'en Galilée. Mais alors qu'il était sur le point de partir, il trouve, par dessein et intention, Philippe de Bethsaïde. Dans ce cas, la simple commande : Suivez-moi, était suffisante. L'appel de Jésus a déterminé Philippe à devenir un disciple de Jésus. Et l'appel du Christ dans l'Évangile a toujours le pouvoir d'influencer les hommes de la même manière.

Seulement, nous ne devons pas nous lasser de le faire retentir à tout moment. Il y avait maintenant trois hommes de Bethsaïda parmi les quatre disciples de Jésus. Et tous avaient été décidés par l'appel de Jésus. Ce n'est pas le libre arbitre de l'homme qui décide de son sort à l'égard de Jésus, mais l'appel du Seigneur. Et celui qui prête attention à cet appel, qui prend sa décision par la puissance de Dieu dans l'Evangile, sera à jamais en communion bénie avec Jésus, dans un merveilleux état de disciple.

Philippe, à son tour, poussé par la joie de sa nouvelle découverte, de la foi de son cœur, se sent poussé à dire à son ami Nathanaël (ou Barthélemy) son bonheur. Ses paroles jaillissent en un flot joyeux : De qui Moïse a écrit dans la Loi et les prophètes, Nous l'avons trouvé. Il avait la bonne compréhension, sa foi était fermement basée sur Jésus, connu comme le fils de Joseph, de Nazareth, comme le Messie promis.

Philippe était bien versé dans les prophéties de l'Ancien Testament. Il s'est référé à Moïse et aux prophètes comme ayant donné une image claire, dans des prophéties indubitables, du Christ. Et l'antitype, l'accomplissement des prophéties, que Philippe a trouvé en Jésus de Nazareth. Sa connaissance n'était pas encore parfaite, mais était pleinement suffisante pour son but, celui d'amener un autre homme à son Maître. Nathanaël était sceptique.

Sa connaissance biblique lui a dit que le Messie devait venir de Bethléem. La Galilée était considérée par les Juifs purs comme un pays à moitié païen, et Nazareth ne pouvait espérer produire quoi que ce soit de bon. Mais son attitude dubitative et sa remarque désobligeante ne peuvent vaincre la foi de Philippe. Au lieu de débattre longuement, Philippe lance simplement son invitation : « Venez et voyez ! Une invitation et une convocation aussi simples et répétées sont souvent le meilleur moyen de surmonter les idées préconçues et les opinions.

Si les hommes sont seulement conduits dans les Écritures et à la prédication du Christ, le reste suivra. La Parole du Christ surmonte la faiblesse et les objections de l'homme. "Celui qui examine franchement les preuves de la religion du Christ deviendra infailliblement un croyant. Aucune histoire jamais publiée parmi les hommes n'a autant de preuves externes et internes d'authenticité que celle-ci. Un homme ne devrait juger de rien par les premières apparences ou les préjugés humains.

Qui sont-ils qui crient : La Bible est une fable ? Ceux qui ne l'ont jamais lu, ou qui ne l'ont lu que dans le but déterminé de le contredire. Dieu a pitié de ceux dont l'ignorance les conduit à former des préjugés contre la vérité ; mais Il confond ceux qui s'en emparent par envie et méchanceté, et s'efforcent de les communiquer aux autres."

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