Commentaire Populaire de Kretzmann
Jean 3:21
Mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, afin que ses actions soient rendues manifestes, qu'elles soient accomplies en Dieu.
Jésus n'est pas venu pour condamner le monde, et pourtant la majeure partie du monde est condamnée. Ce n'est pourtant ni la volonté ni la faute de Jésus, mais celle des incroyants eux-mêmes. Le croyant accepte la rédemption de Christ et est ainsi sauvé du jugement de damnation. Tout comme obtenir la miséricorde est une question de la grâce de Dieu, croire est un don gratuit de ses mains. Mais bien que le même don ait été acquis et offert à l'incroyant, il refuse de croire au nom du Fils unique de Dieu.
Et donc cette incrédulité le condamne. Par son incrédulité, il s'exclut délibérément du salut, de la vie éternelle. Tous les hommes que le jugement de condamnation frappe n'ont qu'eux-mêmes à blâmer, puisqu'ils refusent d'accepter le Rédempteur et son expiation. L'incrédulité est donc le péché des péchés, car elle rejette le salut acquis et offert pour tous les péchés. Il y a une marque distinctive, une pierre de touche, pour tous les hommes dans le fait que la vraie Lumière, Jésus le Sauveur, est venue dans le monde, est maintenant présente devant les yeux des hommes.
Jésus était assis devant Nicodème à ce moment-là, et Il est présent tout aussi bien maintenant, dans Son Evangile. Mais la majorité des hommes n'ont pas réussi et ne réussissent toujours pas le test. Ils ne trouvent aucun plaisir dans la Lumière ni dans l'illumination de Son Evangile. Ils préfèrent les ténèbres du péché et de l'incrédulité. Ils n'ont aucun amour pour la lumière et pour l'Auteur de la lumière. Ils ne veulent rien de Jésus le Sauveur. Leur péché n'est plus le résultat de l'ignorance, mais d'un choix et d'une préférence délibérés. Toute leur vie et leurs œuvres sont mauvaises, sont le résultat de leur amour des ténèbres et de leurs actes.
On leur offre la lumière, mais ils préfèrent rester dans les ténèbres ; on leur offre le salut, mais ils préfèrent la damnation. Les incroyants détestent la lumière parce que leurs œuvres sont moralement pourries, ils ne supporteront pas d'être exposés. Telle est leur objection sourde, insensée et maussade à la lumière qu'ils la fuient de toutes leurs forces. Ils craignent la révélation de leurs actes pécheurs, honteux, mesquins, laids, vulgaires et la réprimande qui s'ensuit.
Ils veulent continuer leur activité de base dans une obscurité trouble, où rien de la radiance d'en haut ne peut les atteindre, comme ils le pensent. C'est dommage que les hommes préfèrent leur péché et ses actes même maintenant, alors que Jésus est venu les délivrer de son esclavage. C'est un avertissement des plus impressionnants de ne pas se soumettre à la tyrannie du péché, de ne pas servir le péché sous quelque forme que ce soit. D'autre part, celui qui fait la vérité, qui accomplit les actes de vérité, vit selon les exigences de pureté, d'honnêteté, d'intégrité, fait les œuvres qui découlent d'un cœur régénéré, celui-ci vient à la lumière.
. Il est heureux que ses œuvres soient révélées afin qu'elles puissent parler pour lui. Car en réalité ils ne sont pas les siens, ni ne sont dus à sa propre glorification, mais ils sont faits et accomplis en Dieu, qui donne à vouloir et à faire selon son bon plaisir. Ce sont vraiment de bonnes œuvres qui sont accomplies en communion avec Dieu. La force, la capacité de les faire doivent être trouvées en Dieu et venir de Dieu.
Ils portent le caractère divin. Il est impossible pour une personne non régénérée, pour un non-croyant, d'accomplir de bonnes œuvres. Les œuvres vraiment bonnes ne peuvent être accomplies que par celui en qui le Seigneur a allumé la foi, qui vit mal et avec Dieu. Remarque : Cette déclaration de Jésus est un argument fort pour l'accomplissement de bonnes œuvres. Dieu fait œuvre de foi, Dieu donne la force de faire de vraies bonnes œuvres, Dieu en a la gloire, et il la partage avec nous en nous donnant toujours plus de lumière de compréhension.
"Maintenant, à notre tour, nous ne pouvons rester sans oeuvres, comme disent les têtes impudentes : Eh bien, alors je ne ferai plus de bonnes oeuvres pour être sauvé. Oui, tu n'oses plus faire ce qui sert au salut ; car pardon des péchés, pour la rédemption de la conscience, tu en as assez dans ta foi; mais ton prochain n'en a pas assez, tu dois aussi l'aider. C'est pourquoi Dieu te laisse aussi vivre, sinon les gens seraient bientôt obligés de te couper la tête. Mais c'est pourquoi tu vis que tu ne te serves de la vie pas toi-même, mais ton prochain."