Il parla de Judas Iscariote, fils de Simon ; car c'était lui qui devait le trahir, étant l'un des Douze.

Malgré l'avertissement de Jésus, un grand nombre de ceux qui le suivaient depuis quelque temps se détournèrent délibérément de Jésus et ne l'accompagnèrent plus dans ses voyages de prédication. Ils ont renoncé à leur adhésion au Christ, ils se sont retirés ouvertement de sa présence. Ils n'avaient pas résisté à l'épreuve de la foi. Il en est toujours ainsi. Au milieu des vrais croyants, il y en a toujours dont la foi n'est pas saine, parce qu'elle n'est pas basée uniquement sur les paroles et les œuvres de Jésus.

Jésus se tourna maintenant vers les Douze, vers les apôtres qu'il avait choisis avec tant de soin. Ils traversaient une crise ici, et il leur posa la question, aussi bien pour qu'ils soient confirmés dans leur foi, que pour qu'il se réjouisse de leur confession. Ses paroles sont en partie une question, en partie une affirmation : vous ne voulez sûrement pas vous en aller aussi ! Et Pierre impétueux, profondément ému par la défection du grand nombre, répond au nom des Douze : Seigneur, vers qui irons-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ; et nous avons cru et sommes certains dans notre connaissance que Tu es le Christ, le Saint, le Fils vivant de Dieu, le Messie du monde.

Les apôtres ne s'étaient pas offusqués des paroles du Christ. Au milieu de l'apostasie et de l'hostilité, la foi des vrais croyants est approuvée. C'est alors qu'ils s'accrochent d'autant plus au Rocher de leur salut, non pas dans l'émotion sentimentale, mais dans la confiance liée en Sa Parole, l'Evangile de la vie éternelle. Quiconque a vraiment appris et acquis la ferme conviction que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, le Rédempteur promis du monde, n'a aucune intention, aucun désir de s'éloigner de Lui.

La vérité et la puissance de la parole ont pleinement pris possession de son cœur et de son esprit. Remarque : La confession en Christ, le Sauveur, est la confession en Christ, le Fils de Dieu, vrai Dieu avec le Père et le Saint-Esprit. La réponse de Jésus sur la glorieuse confession de Pierre était chargée d'émotion et portait un avertissement, surtout à l'un des Douze. Car bien que Jésus les ait tous choisis de la même manière et avec le même sérieux, pourtant l'un d'eux était un diable dans l'âme, et ne faisait que cacher son reniement et son hostilité sous le masque hypocrite de la loyauté.

C'était Judas Iscariote. En lui, le diable vivait et avait libre jeu, il était la victime et l'outil consentants de Satan. C'est un crime vraiment diabolique, si un disciple, un croyant, tel que Judas l'était, qui reconnaît réellement Jésus comme le Christ et a eu de nombreuses expériences dans sa vie chrétienne, renonce finalement à sa croyance dans le Sauveur et devient apostat. L'exemple de Judas sert d'avertissement sérieux à veiller et à prier, de peur que la foi ne soit enlevée et que nous ne commettions le péché de Judas, ne trahissions notre Seigneur et Sauveur.

Sommaire. Jésus nourrit cinq mille hommes, marche sur la mer de Galilée, se proclame Pain de vie à l'école de Capharnaüm, corrige la fausse offense de plusieurs de ses disciples et entend la confession de fidélité de Pierre.

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