Commentaire Populaire de Kretzmann
Luc 1:38
Et Marie dit : Voici la servante du Seigneur ; qu'il en soit de moi selon ta parole. Et l'ange la quitta.
Marie avait reçu des nouvelles merveilleuses et bouleversantes, telles qu'on pouvait à peine s'attendre à ce qu'elle saisisse et comprenne, qu'elle, la pauvre jeune fille inconnue, devrait être la mère du Messie ; car les paroles de l'ange ne permettaient aucune autre interprétation. Elle était prête, dans une humble confiance, à accepter le message. Mais elle se sent obligée de demander une explication, pas un signe. Elle ne connaissait que le cours ordinaire de la nature par lequel les enfants naissent au monde, et qui suppose deux parents.
Elle se savait vierge pure, aucun homme ne l'ayant connue. L'ange accepte la question, et, en répondant, s'élève à un chant exultant. Dieu ferait ici une merveilleuse exception, Il mettrait de côté le cours habituel de la nature. Le Saint-Esprit, la Puissance du Très-Haut, la Puissance miraculeuse productrice de vie, exercerait ici une influence qui produirait un enfant sans souillure charnelle, de la chair et du sang de la vierge seulement.
Aucun père humain ne serait présent, et il n'y aurait pas non plus de relations sexuelles selon la bénédiction donnée aux hommes à la création. La puissance créatrice de Dieu viendrait sur elle, l'éclipserait, et ainsi l'enfant qui naîtrait serait appelé saint, le Fils de Dieu. La foi de Marie dans ces circonstances difficiles est certainement remarquable. « C'est une foi élevée et excellente de devenir mère et de rester une simple vierge ; cela transcende véritablement les sens, les pensées, ainsi que toute raison et expérience humaines.
Marie ici n'a pas d'exemple dans toutes les créatures de la terre auquel elle pourrait s'accrocher et ainsi se fortifier ; oui, ils sont tous contre la foi ; car elle est là toute seule, qui, contrairement à toute raison, tout sens et toute pensée des hommes, sans l'intervention de l'homme, devrait supporter et devenir mère. Elle fut donc obligée de tout abandonner, même elle-même, et de s'accrocher à la Parole seule que l'ange lui avait annoncée de la part de Dieu.
Comme il est arrivé à Marie avec sa foi, il en est de même pour nous tous, que nous devons croire ce qui s'oppose à notre compréhension, nos pensées, notre expérience et notre exemple. Car c'est la propriété et la nature de la foi, qu'elle ne permettra à rien de se tenir en dehors d'elle-même, sur quoi une personne puisse s'appuyer et se reposer, mais seulement la simple Parole de Dieu et la promesse divine. »
Mais l'ange, comme rempli de compassion pour la position difficile de Marie, lui donne quelques informations supplémentaires qui tendraient à la rassurer et à la rassurer. Il dit à Marie que sa parente, Elisabeth, qui était d'un âge où le cours normal de la nature ne permettait plus la procréation d'enfants, et qui pour cette raison avait été communément considérée comme stérile, avait été soulagée de son reproche par Dieu, ce étant le sixième mois depuis que le Seigneur s'était souvenu d'elle pour lui donner un fils.
Car et de manière très impressionnante, l'ange fait ressortir le fait qu'avec Dieu il n'y a rien d'impossible ; chaque parole de promesse qu'il a faite, il la mettra à exécution en son temps. Sur ce mot elle pouvait s'appuyer sans doute ; ce serait un puissant soutien à sa foi. Et c'est ainsi que Marie a accepté le message dans son intégralité. Il y avait encore sans doute beaucoup de points sur lesquels elle ne savait aucune explication, qui dépassaient sa capacité de compréhension.
Mais elle croyait simplement. Elle se mit entièrement au service du Seigneur, comme sa servante. Son œuvre pouvait s'accomplir en elle. La sienne n'était pas seulement une soumission obéissante, mais aussi une attente patiente et ardente. Elle était prête à être la mère de l'homme-Dieu, comme l'avait dit l'ange. Elle-même avait été conçue et née dans le péché, à la manière de tous les êtres humains ordinaires, et la doctrine de l'immaculée conception de Marie est une fiction catholique, mais son Fils, né d'une femme, mais sans relations charnelles, par laquelle il aurait été conçu dans le péché, est le saint Fils de Dieu, le Rédempteur du monde.