Commentaire Populaire de Kretzmann
Luc 17:2
Il valait mieux pour lui qu'on lui pende une meule au cou et qu'on le jette à la mer que d'offenser un de ces petits.
Dans ce chapitre, nous avons un certain nombre de leçons qui ont été données et d'incidents qui ont eu lieu pendant le dernier voyage du Seigneur à Jérusalem. Il n'a pas pris la route directe, mais a fait des allers-retours en Galilée du Sud et en Samarie, selon l'occasion. Les pharisiens avaient été réprimandés et réduits au silence une fois de plus, et Jésus avait le loisir d'enseigner ses disciples sans interférence. Voir Matthieu 18:6 .
Il n'est pas possible, dit Jésus, que les offenses ne viennent pas. L'imagination du cœur de l'homme est mauvaise dès sa jeunesse, et toutes les mauvaises pensées qui naissent dans le cœur se manifestent et se manifestent par de mauvaises actions, à moins qu'une personne ne veille tout le temps pour maîtriser tout mouvement pécheur. Mais la majorité des gens dans le monde n'ont aucun intérêt à faire cela. Tant qu'ils n'entrent pas en conflit avec la loi de l'État, ils vivent et agissent plutôt bien comme ils l'entendent.
Et le résultat est que des occasions de trébucher sont données. Il se fait continuellement dans le monde des choses dont les disciples sincères du Christ s'offusquent à juste titre, car elles sont déshonorantes pour le Seigneur et nuisibles à l'Église. A ces offenses appartiennent tous les blasphèmes délibérés et non prémédités du Seigneur et de Sa Parole, les nombreuses transgressions du Sixième Commandement en paroles, vêtements, images et actes, et autres péchés.
Le fait, cependant, que les offenses soient inévitables n'excuse pas le coupable ni n'excuse son péché, mais le Seigneur prononce un malheur sur lui. Ce serait une fin plus heureuse pour un tel, ce serait plus à son avantage, si l'on plaçait autour de son cou une meule, une des deux petites meules qu'on employait à moudre dans les maisons, et qu'il jeté à la mer. Ce sort serait préférable à l'autre, par lequel le pécheur qui a offensé serait condamné au plus profond des abysses de l'enfer.
Car l'offense contre l'un des petits du Seigneur, contre les enfants et les simples croyants à l'Écriture et à ses vérités, appartient aux transgressions de premier ordre. Si les enfants du monde étaient conscients de la culpabilité et de la damnation qu'ils s'imposent par les nombreuses méthodes qu'ils ont imaginées pour faire trébucher les pieds des imprudents, ils seraient probablement plus prudents avec les opportunités de péché dans les deux formes grossières et fines qu'ils déploient de tous côtés, dans les théâtres, les dancings, les salles de billard, les saloons, à travers des images et des histoires suggestives, et sous des milliers d'autres formes.