Et Jésus, répondant, lui dit : Simon, j'ai quelque chose à te dire. Et il dit, Maître, continuez.

L'hôte avait regardé toute la procédure avec un dégoût mal dissimulé. La seule pensée que Jésus soit touché par un personnage si notoire le fit frissonner. Et c'est pourquoi il passa le verdict dans son cœur que Jésus ne pouvait pas être un prophète. Les larmes de la femme lui étaient désagréables, et l'odeur de la pommade l'emplissait de dégoût. Remarque : Le même esprit d'autosatisfaction répugnante se retrouve chez les Pharisiens modernes.

Ils écartent leurs jupes de soie ou leurs manteaux doublés de fourrure, même lorsqu'on leur donne l'assurance qu'un ancien pécheur a quitté le chemin de la transgression, ne sachant pas que leur cœur est rempli d'une maladie bien pire, bien plus dangereuse, que d'orgueil et de vanité. Mais Jésus connaissait les pensées du pharisien, et il lui donna bientôt la preuve qu'il était un prophète qui connaissait le cœur des hommes.

Il décida de donner à ce pharisien hautain une leçon bien nécessaire, mais d'une manière gentille et douce, dans le but de le convaincre et de le gagner. L'hôte a poliment acquiescé lorsque le Seigneur lui a demandé s'il pouvait lui dire une certaine affaire, lui soumettre une certaine affaire.

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