Et Jésus, répondant, lui dit : Vois-tu ces grands édifices ? Il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée.

Le Temple construit par Hérode pour remplacer celui érigé par les Juifs sous Zorobabel et restauré et embelli sous Judas Maccabée, était, pour autant que la beauté architecturale extérieure était concernée, un bâtiment, ou plutôt un complexe de bâtiments, dont toute nation aurait pu être fier. À partir de 20-19 av. J.-C., le sanctuaire avait été détruit et reconstruit en environ dix-huit mois, mais les autres salles et chambres du temple avaient été construites beaucoup plus lentement.

Il a fallu quarante-six ans pour terminer tous les bâtiments comme prévu par Hérode, Jean 2:20 , mais les dernières pierres des enclos avec leur beau travail sculpté ne furent mises en place qu'en l'an 64 après JC Les disciples avaient donc de bonnes raisons pour en montrant à Jésus quelques-unes des immenses pierres de cinquante pieds de long, vingt-quatre de large et seize d'épaisseur, dont Josèphe écrit, et ils pourraient bien admirer les immenses portiques, avec leurs colonnes corinthiennes élancées et les grands bâtiments centraux, s'élevant près de 180 pieds au-dessus de la Cour des Gentils, ses couronnements de marbre et ses ornements dorés en font de loin l'édifice le plus remarquable de toute la ville.

Jésus admet librement que la grande taille et la magnificence du Temple ne sont pas contestées, mais Il sait aussi, selon Sa sagesse prophétique, quelles terribles destructions et dévastations seraient opérées ici dans moins de quatre décennies, sur lesquelles la colère de Dieu se déverserait la ville et le Temple en pleine mesure. Il sait que l'incrédulité et le rejet du Messie, de son travail et de son ministère, amèneraient au Temple un sort qui chercherait en vain une comparaison dans l'histoire du monde.

Quant au Temple, pas une pierre ne serait laissée en place sur l'autre qui ne serait enlevée et complètement détruite. Ce fut le début d'une conversation entre le Christ et ses disciples qui se poursuivit en chemin sur le mont des Oliviers, où ils s'arrêtèrent un moment, et ne se termina probablement qu'à leur arrivée à Béthanie pour y passer la nuit.

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