Et aussitôt la fontaine de son sang s'est tarie ; et elle sentit dans son corps qu'elle était guérie de ce fléau.

Tandis que Jésus se précipitait vers sa maison, à la demande de Jaïrus, il y eut une interruption sur le chemin. Une femme, par ailleurs inconnue, avait eu une perte de sang pendant douze ans, ce qui la rendait Lévitiquement impure, Lévitique 15:25 . Cela l'excluait du culte public dans le temple et la synagogue, et l'isolait même de la compagnie de ses proches.

La manière dont Mark l'a exprimé est assez expressive : elle avait beaucoup souffert de la part de nombreux médecins ; elle s'était appauvrie, elle avait dépensé toute sa substance dans sa quête de la santé ; et tout cela ne lui avait servi à rien ; au lieu de s'améliorer, elle a plutôt empiré. Cette description est particulièrement appropriée dans le cas de ces personnes, à la fois au sein et en dehors de la profession médicale, qui pensent que la science est primordiale et doit dire le dernier mot.

Malgré les grands progrès de la médecine et de la chirurgie au siècle dernier, et surtout au cours des dernières décennies, il existe encore de nombreuses maladies individuelles et épidémies qui déroutent l'ensemble de la profession médicale. Ceci n'est pas dit pour dénigrer la profession, mais dans l'intérêt de la vérité. Les personnes qui font du médecin leur dieu, et qui lui font une confiance absolue, peuvent en certaines circonstances se retrouver dans la position de cette femme.

Cela reste vrai à ce jour, et plus le médecin est habile et consciencieux, plus il le reconnaîtra librement : le Seigneur doit diriger le diagnostic et bénir la médecine, sinon la science du plus grand médecin ne servira à rien. Cette femme avait maintenant entendu parler de Jésus, des nombreuses choses élogieuses qui circulaient dans le pays concernant sa capacité et sa volonté d'œuvrer à la guérison dans des cas qui semblaient sans espoir.

Sa condition et la conscience de son impureté lévitique, ainsi que sa profonde humilité ne lui permettaient pas de se présenter ouvertement devant la multitude et de s'adresser au Seigneur. D'après ce qu'elle avait entendu à son sujet, elle en était venue à croire avec une conviction née de la foi en ce Messie du monde, que le simple contact de l'ourlet de son vêtement rétablirait sa santé. Elle pouvait réaliser son intention d'autant plus facilement dans cette grande foule qu'elle pressait le Seigneur.

Elle espérait ainsi rester inaperçue. Seulement toucher Ses vêtements, c'était sa seule pensée. Et sa foi a été récompensée. Sans délai, aussitôt, la fontaine de son sang s'assécha, et elle sut avec une heureuse conviction que son corps était guéri de ce fléau que le Seigneur avait fait peser sur elle depuis tant d'années. Il y a matière à réflexion, comme le suggère Luther, dans le fait que le Buffering de cette femme avait commencé en même temps que la fille de Jaïrus était venue réjouir le cœur de ses parents.

Porter un tel fardeau que cette femme a fait pendant tant d'années, puis être libéré des liens affligeants, est une expérience qui devrait à juste titre provoquer la plus profonde gratitude dans le cœur de toutes ces personnes.

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